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Réfugiés Rohingyas le 6 septembre 2017 ©Amnesty International

Réfugiés Rohingyas le 6 septembre 2017 ©Amnesty International

Personnes réfugiées et migrantes

Rohingyas : un nouvel exemple de l’incapacité de la communauté internationale

Le nombre de réfugiés rohingyas ayant fui vers le Bangladesh en l'espace de trois semaines est plus élevé que le nombre total de réfugiés ayant gagné l'Europe par la mer en 2016.

Près de 400 000 personnes ont fui en raison du nettoyage ethnique au Myanmar.

Un nouvel épisode de la crise mondiale des réfugiés.

Après avoir été soumis à de terribles violences, notamment des homicides, et après avoir vu leurs villages réduits en cendres, ces réfugiés rohingyas sont aujourd'hui confrontés à une crise humanitaire tandis que le Bangladesh a bien du mal à subvenir à leurs besoins

La situation au Myanmar montre précisément pourquoi nous avons besoin de bien plus que d'une simple politique de rafistolage pour venir en aide à ceux qui fuient la guerre et la persécution.

Des pays pauvres et à faibles revenus tels que le Bangladesh se retrouvent à devoir gérer un afflux massif de réfugiés, alors que les pays riches qui en accueillent beaucoup moins devraient se mobiliser pour fournir de l'aide et proposer des places de réinstallation.

Lire notre dossier spécial : le sort des réfugiés Rohingyas au Myanmar

Les politiques de rejet des pays riches

Un an après le Sommet des dirigeants sur les réfugiés à New York, où les dirigeants se sont engagés à accueillir un plus grand nombre de réfugiés et à aider les personnes vulnérables contraintes de fuir leurs pays, le nombre de réfugiés dans le monde ne cesse de s'accroître, dans un contexte où les conflits échappent à tout contrôle.

Les manquements des gouvernements ne font qu'empirer

Les États-Unis l’illustrent bien. Sous la houlette du président Donald Trump, ils sont revenus sur l'engagement souscrit par Barack Obama d'accueillir 110 000 personnes en 2017 et ont fixé le quota à 50 000, ce nombre étant susceptible de diminuer en 2018.

L'UE, elle, condamne les réfugiés à des violations des droits humains et à l'exploitation aux mains de bandes criminelles en Libye. Quant à l'Australie, elle soumet les réfugiés à de graves préjudices physiques et psychologiques dans ses centres de détention offshore, les pays riches contribuent fortement à la détérioration des droits humains.

Les dirigeants des pays riches préfèrent prétendre que le problème n'existe pas. Que faudra-t-il pour que les gouvernements prennent conscience de la réalité et admettent que leur réponse à la crise mondiale des réfugiés est totalement inadaptée ?

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Des millions de réfugiés dépendent du courage politique de dirigeants

Les dirigeants du monde qui se rassemblent à New York à l’occasion de l'Assemblée générale de l'ONU doivent débattre de la situation qui s'aggrave dans l'État d'Arakan au Myanmar.

Au lieu d'assister aux sommets pour serrer des mains et faire des promesses qu'ils n'ont pas l'intention de tenir, les chefs d'État doivent faire preuve de leadership.

Ils doivent proposer un projet global pour protéger les civils dans le conflit, mettre fin aux crimes contre l'humanité et mettre en œuvre des solutions adaptées pour les réfugiés comme les Rohingyas qui se trouvent dans une situation désespérée.

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Interpeller le commandant en chef des forces armées au Myanmar

Demandez au général Min Aung Hlaing, commandant en chef des forces armées, de mettre immédiatement fin aux violences.