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A child holds a placard during a 'drop dead' flashmob protest against climate change consequences at Lumpini Park in Bangkok, Thailand November 29, 2019. REUTERS/Chalinee Thirasupa
© REUTERS/Chalinee Thirasupa

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Liberté d'expression

1er mai : confinés et engagés pour demain

Alors que la pandémie bouscule nos vies, nous sommes nombreux et nombreuses à réfléchir à la société dans laquelle nous souhaitons vivre « après ». Les droits humains doivent y avoir toute leur place.

Face à une urgence sanitaire inédite et à la crise économique qui se dessine, la mobilisation mondiale en faveur des droits humains n’a jamais été aussi nécessaire.

Aussi difficile soit-il de prédire les conséquences de la période chaotique que nous traversons, nous devons absolument nous préparer au monde qui suivra en faisant preuve d’imagination, d’intelligence et d’audace, pour garantir la protection et le respect des droits humains. 

Agissons dès aujourd'hui pour construire demain !

Les droits humains pour boussole

En tant qu’organisation de défense des droits humains, la Déclaration universelle des droits de l’Homme (DUDH) forge  notre vision d’un monde qui permettrait à chacun et chacune de jouir des droits qui y sont énoncés. 

Ce texte de 1948 reste d’une brûlante actualité et appelle à « favoriser le progrès social et à instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande ». 

« La reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde ». Déclaration universelle des droits de l'Homme (DUDH)

Pour ce 1er-Mai, nous avons décidé de mettre en avant les aspirations suivantes. Parce qu’elles résonnent avec le contexte actuel et  que c'est le 1er-Mai que s’ expriment traditionnellement  des aspirations sociales fondées sur le respect de la dignité et de la personne humaine.

Une société où l’on peut manifester sans crainte

Les manifestations sont essentielles pour exprimer nos opinions et défendre nos droits.

Si la traditionnelle marche du 1er-Mai n’aura pas lieu cette année, le monde d’après doit être un monde où chacun peut manifester pacifiquement sans crainte de subir des violences, des gaz lacrymogènes ou des tirs d’armes de guerre (grenades de désencerclement, LBD, etc.). Chacun doit pouvoir exercer ce droit fondamental sans risquer d’être arrêté voire poursuivi, simplement pour avoir voulu exprimer une revendication, pour avoir caché son visage, pour ne pas avoir déclaré une manifestation.

Nous voulons d’un maintien de l’ordre qui respecte les droits humains et des lois qui protègent le droit de manifester au lieu de le menacer.

Une société résiliente face au changement climatique

Le dérèglement climatique a de graves conséquences pour la planète. Il impacte aussi les droits humains : le droit à la vie, à l’eau, à l’alimentation, au logement, au meilleur état de santé possible. 

Malgré une baisse momentanée de la pollution en période de confinement, la crise climatique continue de menacer nos droits. Au sortir de la crise sanitaire, nous devons nous engager dans une transition vers une société à neutralité carbone qui protège le droit de chacun et chacune à vivre dans la dignité, dans un environnement sain et avec  un niveau de vie suffisant. 

Nous rêvons d’une transition juste vers une société résiliente face au changement climatique et respectueuse des droits humains, qui ne laisse personne sur le bord de la route.

Une société juste et unie

Nous devrions tous avoir un égal accès aux droits les plus basiques tels que l'eau, l’alimentation ou un logement adéquat. Face à un virus qui ne discrimine pas ses victimes, les semaines récentes ont montré que nous n’avions pas tous les moyens de nous en protéger. La crise sanitaire souligne, de façon criante, l’injustice et les discriminations dans notre société et l’impossibilité pour certaines personnes d’accéder à des conditions de vie décente. 

Le confinement est impossible ou complexe pour des personnes qui vivent à la rue ou pour celles qui vivent nombreuses dans des logements exigus ou indécents. Des personnes migrantes n’ont pas accès aux soins, d'autres qui se retrouvent dans des campements n’ont pas accès à l’eau… Demain, nous nous devons de construire une société plus juste, plus égalitaire et plus unie où chacun est protégé, quels que soient son origine, ses convictions, son identité de genre, son âge ou sa situation de handicap.

Agir

1er  mai : vos rêves pour demain ! 

Mobilisez-vous aux balcons et en ligne pour une société plus juste fondée sur le respect des droits humains.