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Manifestation en faveur de la dépénalisation de l'avortement en Argentine © Amnistía Internacional Argentina / Demian Marchi

Manifestation en faveur de la dépénalisation de l'avortement en Argentine © Amnistía Internacional Argentina / Demian Marchi

Droits sexuels et reproductifs

Argentine : premier pas vers la dépénalisation de l’avortement

Le projet de loi visant à dépénaliser l'avortement, adopté le 14 juin par la Chambre des députés, est une avancée fondamentale pour les droits des femmes.

La décision prise par la Chambre des députés est un premier pas vers la dépénalisation de l'avortement. Une nouvelle loi pourrait mettre fin au cercle vicieux qui ne laisse d'autre choix aux femmes, ayant décidé d'avorter, que de risquer leur vie, leur santé et leur liberté puisque certaines ont été condamnées à des peines de prison.

Considérer l'interruption légale de grossesse comme un crime n'a aucun fondement en droit international.

Avec le dispositif législatif actuel, l'avortement est, en effet, illégal sauf en deux circonstances : risque pour la vie ou la santé de la femme, ou viol.

Le nouveau projet de loi propose de dépénaliser totalement l'avortement jusqu'à 14 semaines de grossesse.

Lire aussi : En Irlande, un vote historique sur l'avortement

Un progrès historique pour les droits de la femme

Avec cette décision, l'Argentine fait un pas immense en matière de défense des droits des femmes et des jeunes filles. Le pays adresse aussi un message fort au reste du continent, où les lois restrictives sur l'accès à des avortements sûrs et légaux causent mort et souffrance pour des millions de femmes et de jeunes filles.

L'Argentine pourrait se retrouver aux côtés de l'Uruguay ou de la ville de Mexico, où la mortalité maternelle liée à l'avortement a baissé, en partie grâce à la dépénalisation totale.

Comprendre : L'accès à l'avortement

Le texte va maintenant être soumis au Sénat, qui a l'occasion de finaliser une disposition en faveur de la pleine et entière reconnaissance des droits des femmes et des jeunes filles.

Nous rappelons l'obligation qui incombe à la Chambre des députés comme au Sénat d'honorer les engagements internationaux auxquels le pays a souscrits en matière de droits humains, engagements également inscrits dans la Constitution argentine.

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