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Urgence Méditerranée : l’Open Arms face à des ports fermés

Cent vingt-et-une personnes se trouvent actuellement à bord du navire humanitaire Open Arms, de l’organisation non gouvernementale (ONG) espagnole Proactiva. Il s’agit d’hommes, de femmes et d’enfants qui ont fui l’enfer libyen, comme l’avaient fait avant eux les passagers de l’Alan Kurdi ou encore du Sea Watch. Amnesty International France (AIF) demande au président de la République, Emmanuel Macron, d’impulser au niveau européen des solutions rapides pour accueillir ces personnes.

Face aux ports fermés d’Italie et de Malte et au durcissement de la législation italienne vis-à-vis des ONG de secours en mer, l’Open Arms erre en Méditerranée depuis déjà cinq jours, dans l’attente de pouvoir débarquer dans un port sûr les personnes secourues. Des situations similaires sont vouées à se répéter tant que les États européens ne se seront pas mis d’accord sur des solutions communes.

« Des centaines de personnes sont déjà mortes en Méditerranée depuis le début de l’année. Elles fuyaient l’enfer des centres de détention en Libye où elles sont exposées aux viols, à la torture et aux bombardements. En juillet 2019, ce sont plus de quarante personnes réfugiées et migrantes qui ont été tuées lors d’une attaque sur le centre de détention de Tajoura », a déclaré Keani Vonge, chargée de campagne Réfugiés et Migrants. « Et pourtant, les États européens continuent à traiter chaque nouvelle arrivée de bateau sur le mode de l’exception et négocient au cas par cas l’accueil des personnes secourues. »

« Emmanuel Macron doit faire pression sur les autres États européens pour que des règles communes soient mises en place et activées à chaque nouvelle arrivée de bateau. Ces règles doivent notamment identifier les ports sûrs en Europe où débarquer les personnes secourues, ainsi que la répartition équitable de ces personnes entre pays européens. »

Information complémentaire

Amnesty International appelle également les États européens à cesser de dissuader et de réprimer pénalement les ONG qui réalisent des opérations de secours en Méditerranée et à en organiser eux-mêmes. Fin juin 2019, la capitaine du navire Sea Watch, Carola Rackete, a été la première victime des nouvelles mesures adoptées par décret par le gouvernement italien. Le décret confère de nouveaux pouvoirs au ministère de l’Intérieur pour restreindre l’accès aux eaux italiennes. Il prévoit également des amendes élevées et la saisie des navires défiant ces mesures. Après deux semaines d’errance en mer, Carola Rackete a décidé d’accoster à Lampedusa, port sûr le plus proche, malgré l’interdiction des autorités italiennes. Immédiatement arrêtée, elle a été ensuite libérée par une juge italienne qui a considéré qu’elle n’avait fait que son devoir en sauvant des vies en mer.

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