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Union européenne. Les dirigeants européens doivent faire barrage aux lois xénophobes en Hongrie
En réaction à la nouvelle procédure pour infraction engagée par la Commission européenne contre la Hongrie pour violations de la législation européenne, à la veille d'un vote parlementaire sur de nouvelles lois répressives dans le pays, Iverna McGowan, directrice du bureau européen d’Amnesty International, a déclaré :
« Les tentatives de la Hongrie visant à interdire le travail légitime et vital de citoyens et d'organisations de la société civile s'efforçant de protéger les droits des migrants et des demandeurs d'asile sont inacceptables.
« En contestant l'ensemble de lois qui bafoue de manière flagrante le droit européen relatif aux droits humains, la Commission européenne adresse un message clair et limpide : les politiques xénophobes de la Hongrie ne seront pas tolérées.
« Les leaders européens, demeurés pour la plupart silencieux quant à la répression des droits humains en Hongrie, doivent emboîter le pas à la Commission et demander que ces lois soient rangées au placard.
« Le Parlement hongrois devant adopter le 20 juillet de nouvelles restrictions à la liberté d'expression et de réunion, il est d’autant plus important de s'opposer haut et fort au gouvernement hongrois. »
Complément d’information
La nouvelle procédure d'infraction engagée par la Commission européenne concerne un ensemble de mesures xénophobes entrées en vigueur en Hongrie le 1er juillet 2018.
Ces lois permettent de restreindre l’accès aux zones de traitement des demandes d'asile pour les personnes qui viennent en aide aux demandeurs d'asile et aux migrants, y compris les avocats et les organisations internationales et non gouvernementales, et ces personnes peuvent faire l'objet de procédures pénales si elles facilitent le dépôt de demandes qui n'aboutissent pas.
Au titre de ces mesures, les migrants qui sont passés par un autre pays avant d'arriver en Hongrie ne peuvent pas solliciter l'asile.
Le 19 juillet, la Commission européenne a statué que ces mesures bafouaient les directives relatives aux procédures d'asile et aux conditions d'accueil et la directive « Qualification » de l'Union européenne, ainsi que le droit d'asile. Elle a pointé les incohérences avec les dispositions de l'UE relatives à la liberté de circulation des citoyens de l'Union et de leurs familles.
La politique et les pratiques de la Hongrie concernant les réfugiés, les demandeurs d'asile et les migrants causent des souffrances humaines inutiles, tandis que le gouvernement s'efforce de plus en plus de faire taire les voix critiques.
Le 20 juillet, le Parlement hongrois devrait adopter une série de modifications législatives répressives, notamment une taxe spéciale (s'élevant à 25 % de leur financement) dont devraient s'acquitter les ONG considérées comme « soutenant l'immigration ».
Un autre amendement limite la liberté d'expression en excluant les activités privées ou liées à la famille de la sphère des affaires publiques.
Enfin, le gouvernement adoptera une loi autorisant la police à interdire à l'avance les rassemblements pacifiques pour des motifs qui restent vagues.
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