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République centrafricaine. L’arrestation de l’ancien chef rebelle Sayo rappelle l’urgence de rendre justice pour les crimes commis dans le passé

Réagissant à l’ouverture d’une procédure judiciaire à l’encontre d’Armel Sayo, l’ancien chef du groupe armé rebelle Révolution et Justice (RJ), Marceau Sivieude, directeur régional par intérim d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale, a déclaré :

« L’arrestation d’Armel Sayo doit rappeler que les atrocités commises entre 2014 et 2019 par le mouvement Révolution et Justice n’ont toujours pas fait l’objet d’une enquête. Les victimes attendent depuis longtemps que justice soit rendue.

« Armel Sayo a été inculpé en février 2025 pour rébellion, crimes de guerre et crimes contre l’humanité en relation avec les activités de la Coalition militaire de salut du peuple et de redressement créée en 2024. Nous exhortons les tribunaux de la République centrafricaine (RCA) à mener des enquêtes efficaces sur les crimes commis contre les civils au cours des deux dernières décennies et à ne pas se concentrer uniquement sur les crimes les plus récents et/ou les infractions contre l’État ».

Contexte

Armel Sayo a fondé et dirigé le groupe armé RJ de 2013 à 2019, année de son désarmement. Au cours de cette période, ce groupe a commis de nombreux crimes contre des civils, notamment dans la région de Paoua lors d’affrontements avec le groupe rival Mouvement national pour la libération de la Centrafrique en fin décembre 2017.

Au cours des affrontements, les deux groupes ont attaqué sans discrimination les civils et brûlé plusieurs villages. Selon les estimations des organisations humanitaires, au moins 60 000 personnes ont été contraintes de fuir la région pour échapper aux atrocités.

En 2014, Amnesty International a publié un rapport dans lequel elle identifie les groupes responsables des atrocités commises entre 2013 et 2014, dont le mouvement Révolution et Justice.

Armel Sayo a été ministre à plusieurs reprises à partir de 2013 et a participé au processus de paix de 2019. En 2024, il a fondé le groupe armé Coalition militaire de salut du peuple et de redressement (CMSPR), opposé au gouvernement centrafricain.

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