En faisant un don à Amnesty International, vous dénoncez les violations des droits humains et agissez pour protéger celles et ceux qui en sont victimes.
Espace journalistes
Contact presse
Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :
+33 6 76 94 37 05
Pour toute autre demande, contactez le standard au 01 53 38 65 65 ou notre Service Relations Membres et Donateurs par téléphone au 01 53 38 65 80 du lundi au jeudi de 9h30 à 12h30 et de 14h30 à 17h30 et le vendredi de 9h30 à 12h30 et de 14h30 à 17h, ou par email : [email protected].
Espace journalistes
Contact presse
Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :
+33 6 76 94 37 05
Pour toute autre demande, contactez le standard au 01 53 38 65 65 ou notre Service Relations Membres et Donateurs par téléphone au 01 53 38 65 80 du lundi au jeudi de 9h30 à 12h30 et de 14h30 à 17h30 et le vendredi de 9h30 à 12h30 et de 14h30 à 17h, ou par email : [email protected].
Europe. Une nouvelle enquête de Lighthouse Reports confirme des failles réglementaires qui alimentent le secteur de la surveillance
En réaction aux conclusions d’une enquête de Lighthouse Reports révélant que First Wap, une entreprise de surveillance immatriculée en Indonésie, aurait vendu secrètement ses produits à des acteurs publics et privés en exploitant des failles dans la réglementation relative au contrôle des exportations, Elina Castillo Jiménez, conseillère en matière de plaidoyer et de politique pour le Security Lab d’Amnesty International, a déclaré :
« Cette enquête est une nouvelle illustration de l’inefficacité du contrôle des exportations pour empêcher la prolifération des technologies dangereuses de surveillance. Elle explique comment les entreprises arrivent à contourner la réglementation en menant la majeure partie de leurs opérations transfrontalières depuis des juridictions où les contrôles peuvent être évités, telles que l’Indonésie.
« Comme l’ont démontré Amnesty International et d’autres partenaires à plusieurs reprises, un réseau obscur de fournisseurs, d’intermédiaires et de revendeurs est utilisé par des acteurs publics et privés pour se procurer des outils de surveillance. Cela est rendu possible par le manque de réglementation dans certaines juridictions et de contrôles dans d’autres.
Les autorités de contrôle doivent immédiatement enquêter sur les éléments laissant penser qu’un réseau de télécommunications européen a été utilisé par First Wap pour espionner des personnes à travers le monde. Si des entreprises peuvent accéder à des réseaux en Europe pour mener des opérations de surveillance sur ce continent ou ailleurs, alors il est évident que l’autorégulation ne fonctionne pas et qu’il faut renforcer les contrôles de toute urgence
Elina Castillo Jiménez, conseillère en matière de plaidoyer et de politique pour le Security Lab d’Amnesty International
Complément d’information
La nouvelle enquête de Lighthouse Reports, qui a été réalisée avec un consortium de recherche, s’est appuyée sur la consultation d’archives secrètes de données et sur des entretiens sous de fausses identités avec des dirigeants de First WAP, une entreprise de surveillance créée par des Européens mais travaillant depuis l’Indonésie, pays où les restrictions sont moindres en matière d’exportations de technologies de surveillance.
Cette enquête apporterait la preuve d’une série d’opérations de surveillance menées à l’aide de la technologie Altamides de First Wap, qui utilise SS7, un ensemble de protocoles et de normes dont se servent les réseaux téléphoniques, afin de localiser des téléphones. Selon les conclusions de Lighthouse Reports, les technologies de First Wap ont été employées contre des défenseur·e·s des droits humains, des journalistes, des diplomates, des hommes et femmes d’affaires et des responsables politiques dans le monde entier. Dans une déclaration à Lighthouse Reports, First Wap a « nié toute activité illégale » ou « violation des droits humains ».
Amnesty International n’a pas contacté les entreprises mises en cause dans les révélations de Lighthouse Reports mais appelle à une enquête sur les allégations qui y figurent.
The post Europe. Une nouvelle enquête de Lighthouse Reports confirme des failles réglementaires qui alimentent le secteur de la surveillance appeared first on Amnesty International.
Espace journalistes
Contact presse
Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :
+33 6 76 94 37 05
Pour toute autre demande, contactez le standard au 01 53 38 65 65 ou notre Service Relations Membres et Donateurs par téléphone au 01 53 38 65 80 du lundi au jeudi de 9h30 à 12h30 et de 14h30 à 17h30 et le vendredi de 9h30 à 12h30 et de 14h30 à 17h, ou par email : [email protected].
Europe. Des tentatives alarmantes visant à faire régresser les droits reproductifs viennent s’ajouter aux obstacles déjà existants à l’accès à l’avortement
Les gouvernements européens doivent prendre des mesures pour garantir un accès égal et universel aux soins liés à l’avortement pour faire face aux restrictions actuellement imposées à cet accès ainsi qu’aux...
Europe. Le système discriminatoire de délivrance de visas Schengen exclut les défenseur·e·s des droits humains
Le système de délivrance de visas dans l’espace Schengen européen a tout d’une course d’obstacles pour les défenseur·e·s des droits humains de différentes régions du monde, empêchant bon nombre d’entre...
Europe. La décision d’une juridiction de Bruxelles sur les publicités basées sur la surveillance représente une grande victoire pour le droit au respect de la vie privée
Réagissant à la décision de la Cour d’appel de Bruxelles établissant que le modèle de consentement concernant la publicité basée sur la surveillance des activités des internautes utilisé par les grandes...
Europe. Les attaques de Paragon mettent en évidence la crise croissante des logiciels espions
En réaction à la publication d’un rapport du Citizen Lab identifiant de multiples cas qui impliquent l’utilisation du logiciel espion de Paragon contre des journalistes et des défenseur·e·s des droits...
Europe. La Cour européenne des droits de l’homme doit examiner des affaires concernant des «renvois forcés illégaux»
Le 12 février 2025, la Grande Chambre de la Cour européenne des droits de l’homme entendra trois affaires contre la Lettonie, la Lituanie et la Pologne concernant des renvois illégaux (« pushback ») présumés...
