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URGENCE GAZA

 Exigez avec nous la justice pour toutes les victimes et la protection sans condition des populations civiles

Migrants incarcérés en Libye © Adem Demir/Anadolu Agency/Getty Images
Personnes réfugiées et migrantes

Réfugiés : l’Europe complice de la Libye

L'Union européenne (UE) continue de coopérer avec la Libye pour empêcher les réfugiés d'arriver en Europe. Une coopération à l’origine de véritables drames.

L'UE permet aux garde-côtes libyens de renvoyer les réfugiés et les migrants dans un pays où la détention illégale, la torture et le viol sont monnaie courante. Elle élargit les pouvoirs des garde-côtes libyens tout en détournant les yeux des graves risques immanquablement liés à une telle coopération .

Des réfugiés face à la violence des gardes-côtes libyens

Les interceptions menées par les garde-côtes libyens violent souvent les normes internationales, notamment en ce qui concerne le recours aux armes à feu.

En effet, les réfugiés et les migrants interceptés par les autorités libyennes sont ramenés sur les côtes libyennes, d'où ils sont presque toujours envoyés dans des centres de détention pour y être détenus indéfiniment ; ils y sont soumis à la torture, aux coups, au viol et à l’exploitation par les gardiens.

Lire aussi : L'enfer libyen raconté par des réfugiés

Le fait d'encourager ces gouvernements à intensifier le contrôle des frontières risque d'exposer un nombre croissant de personnes à des abus. Les dirigeants de l'UE devraient plutôt veiller de façon prioritaire à sauver des vies, à offrir des voies sûres et légales aux personnes qui s'enfuient, et à améliorer le respect de l'état de droit et la protection des droits humains.

Nos 5 demandes aux dirigeants de l’UE :

• ouvrir et de développer des voies sûres et légales pour les réfugiés et les migrants ;

• augmenter les capacités des équipes de recherche et de sauvetage en Méditerranée centrale, dans les zones où se produisent la plupart des naufrages, à la mesure du nombre de départs depuis l'Afrique du Nord ;

• mettre un terme à toute coopération avec les autorités libyennes qui mène au renvoi de réfugiés et de migrants vers la Libye, où ils risquent d'être soumis à la détention illimitée, à la torture, au viol et à d'autres violations de leurs droits, et de concentrer plutôt ses efforts sur l'amélioration de la situation des droits humains dans le pays ;

• réviser sa politique générale à l'égard des pays tiers en matière de coopération et de migration, afin de garantir une protection adéquate des droits fondamentaux des réfugiés et des migrants.

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