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Podcast WE MADE IT saison 4

"WE MADE IT"#4 : la preuve par l'enquête 

Vente d’armes françaises au Yémen, vidéosurveillance dans les rues de New York, atrocités commises dans la célèbre prison de Saidnaya en Syrie... Dans cette saison, embarquez aux côtés de ces enquêteurs et enquêtrices qui dénoncent les violations des droits humains, luttent contre l’impunité, et dont le travail est digne des plus grands polars. Un voyage au cœur du travail d’investigation, aux impacts très concrets.  

Épisode 1 - Yémen : des armes dans la nature​   

Aujourd'hui, trois entreprises françaises d'armement sont visées par la justice pour complicité de possibles crimes de guerre commis au Yémen depuis 2015. L'aboutissement d'un travail d'enquête méticuleux mené par les équipes de recherche d'Amnesty International : de la collecte de débris d'armes au recoupement d'informations par images satellite, du recueil de témoignages jusqu'à la constitution d'un solide dossier juridique. Pour demander aux responsables de rendre des comptes.

Donatella
Rovera
L'enquête était très, très importante parce que ça nous a permis de soulever ces préoccupations de manière publique.
Chercheuse chez Amnesty International
Aymeric
Elluin
Dans le cadre des conflits armés, tous les industriels ont la responsabilité de faire respecter le droit international humanitaire.
Chargé de plaidoyer Armes chez Amnesty International
Abdulrasheed
al Faqih
Ce qui nous motive, c'est d'aider les nôtres et de protéger le plus grand nombre possible de yéménites.
Directeur de l'organisation yéménite Mwatana for Human Rights

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Pour aller plus loin

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Vidéo : Yémen : des vendeurs d’armes françaises devant la justice 

Lire aussi : Crimes de guerre et entreprises d’armement, une enquête s’impose 

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Épisode 2 - New York : ceci est une caméra de surveillance

Big Apple ou Big Brother ? À New-York, un réseau tentaculaire de 25 500 caméras de surveillance est déployé. Problème : la police peut analyser les images de ce réseau avec des logiciels de reconnaissance faciale. Des quartiers entiers sont exposés à un système de surveillance de masse. En 2020, les manifestations du mouvement Black Lives Matter prouvent que l'utilisation de ces technologies renforcent les discriminations raciales. 7 000 bénévoles se lancent dans une enquête collaborative pour localiser ces caméras et mettre la police de la ville face à ses responsabilités.  

Katia
Roux
On ne dispose pas d'études qui montrent l'efficacité de ces systèmes de surveillance pour lutter contre la criminalité ou le terrorisme. Mais on a des recherches qui illustrent leur impact sur les droits humains.
Chargée de plaidoyer Libertés chez Amnesty International
Matt
Mahmoudi
Il y a un fort enjeu d’intérêt public à comprendre comment la police de New York a pu recourir à la reconnaissance faciale, notamment lors du mouvement Black Lives Matter.  Nous avons gagné ce procès.
Chercheur sur l’intelligence artificielle et les droits humains à Amnesty International
Sophie
Dyer
En réalité, pour nous, New York était le point de départ pour parler d’un problème qui nous touche tous et toutes, où que l’on se trouve dans le monde.
Conseillère en recherche tactique à la cellule de crise de l’Evidence Lab d’Amnesty International

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Épisode 3 - Syrie : le système de Saidnaya

De 2015 à 2016, Amnesty International enquête dans le plus grand des secrets sur les atrocités commises par le régime syrien dans la prison de Saidnaya, près de Damas. L'enquête conclue à une stratégie coordonnée de torture et d’exécutions à grande échelle mise en place par les autorités. Des conclusions corroborées par d'autres déclarations lors du procès de Coblence, à l’issue duquel un haut gradé syrien est condamné pour crimes contre l’humanité commis dans les geôles du régime, entre 2011 et 2012. Un procès historique et une victoire immense pour les familles des victimes syriennes.

Jeanne
Sulzer
Le travail de documentation est essentiel pour une organisation comme Amnesty International, c'est le cœur de son travail : documenter pour pouvoir dénoncer.
Responsable de la commission Justice internationale d’Amnesty International
Philip
Luther
Bachar Al Assad, en ce qui concerne ces exécutions sommaires à Saidnaya, ne pourra plus jamais dire "je ne savais pas".
Directeur des recherches et des actions de plaidoyer à Amnesty International

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Lire aussi : L’horrible prison de Saidnaya 

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Vidéo : La prison de Saidnaya 

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