Exigez avec nous la justice pour toutes les victimes et la protection sans condition des populations civiles
Espace journalistes
Contact presse
Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :
+33 1 53 38 66 00
+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)
Espace journalistes
Contact presse
Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :
+33 1 53 38 66 00
+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)
États-Unis. Suspendre la loi sur les minerais de la guerre jetterait un voile opaque sur des pratiques commerciales peu scrupuleuses
La proposition du président Donald Trump de suspendre une loi novatrice sur la transparence concernant les minerais issus de zones de conflit va récompenser des pratiques commerciales irresponsables et compromettre des protections internationales relatives aux droits humains, a déclaré Amnesty International le 10 février 2017.
« La loi sur les minerais provenant de zones de conflit est un texte essentiel pour briser ce qui relie les violations des droits humains en Afrique centrale aux produits de consommation comme les smartphones. En exigeant des entreprises qu'elles fassent preuve de transparence quant à la chaîne d’approvisionnement de leurs matériaux, elle met en lumière des pratiques commerciales honteuses et secrètes qui permettent aux entreprises de tirer profit des conflits et des atteintes aux droits humains. Sa suspension serait une aubaine pour les entreprises irresponsables et les auteurs de violences dans des pays comme la République démocratique du Congo, a déclaré Audrey Gaughran, directrice du programme Thématiques mondiales à Amnesty International.
« Le président Donald Trump a affirmé que le fait de neutraliser cette protection vitale des droits fondamentaux servirait à protéger la sécurité nationale des États-Unis, ce qui est totalement illogique et absurde. Cette proposition risque surtout de réduire à néant des années de travail pour mettre fin au commerce des minerais issus de zones de conflit.
« Les entreprises concernées par la loi sur les minerais de la guerre doivent se faire entendre et dénoncer ce décret. Sinon, elles s'aligneront sur le président Trump et sa détermination à tirer le rideau sur des pratiques commerciales sans scrupules. »
Complément d'information
Au titre de l'article 1502 de la Loi Dodd-Frank, les entreprises cotées en bourse aux États-Unis doivent vérifier si certains minerais utilisés dans leurs produits contribuent au financement de groupes armés alimentant le conflit en République démocratique du Congo et dans les pays voisins. Des minerais comme l'étain, le tantale, le tungstène et l'or sont utilisés dans un vaste éventail de produits fabriqués et commercialisés aux États-Unis, notamment les smartphones et les ordinateurs portables.
Espace journalistes
Contact presse
Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :
+33 1 53 38 66 00
+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)
États-Unis. L’interdiction d’entrée sur le territoire décrétée par Donald Trump sera préjudiciable pour les personnes en quête de sécurité et favorisera la haine et la discrimination
En réaction à la décision du président Donald Trump imposant une nouvelle interdiction discriminatoire d’entrée sur le territoire américain pour les ressortissant·e·s de l’Afghanistan, de l’Érythrée, de...
États-Unis. Reconnu coupable de monopole, Google doit adopter une approche plus respectueuse des droits humains
En réaction à une décision de justice fédérale estimant que le monopole de Google sur le marché de la publicité en ligne est illégal, Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International, a déclaré...
États-Unis. Le jugement inquiétant rendu contre Greenpeace établit un précédent nuisible à la protection et à la promotion des droits humains et de la justice climatique
En réaction à la décision d’un jury américain du Dakota du Nord ordonnant à Greenpeace de verser au moins 610 millions d’euros à la société de combustibles fossiles Energy Transfer, ayant jugé que l’organisation...
États-Unis. Les sanctions contre la Cour pénale internationale trahissent le système judiciaire international
En réaction au décret annoncé le 6 février 2025 par le président Donald Trump imposant des sanctions à la Cour pénale internationale (CPI), Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International,...
États-Unis. Un survivant rohingya demande au régulateur boursier américain d’enquêter sur le rôle potentiel de Meta dans les atrocités commises au Myanmar
Maung Sawyeddollah, survivant rohingya et militant des droits humains, a déposé une plainte en tant que lanceur d’alerte auprès de la Securities and Exchange Commission (Commission américaine des opérations...