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États-Unis. La justice manque une occasion de limiter le pouvoir de Google

Réagissant à la décision d’un tribunal des États-Unis n’obligeant pas Google à se séparer de son activité de recherche en ligne, dans le cadre des initiatives visant à lutter contre son monopole dans ce domaine, Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International, a déclaré :

« Google est l’une des cinq grandes entreprises technologiques qui exercent une emprise collective sur le monde en ligne, et cette concentration de pouvoir a un coût élevé pour nos droits fondamentaux. Cette décision représente une occasion manquée de limiter le pouvoir de Google.

« Le modèle économique toxique de Google repose sur une surveillance généralisée. En suivant les internautes sur le web et en monétisant leurs données personnelles avec des publicités ciblées, l’entreprise a gravement porté atteinte à notre droit au respect de la vie privée. 

Chrome a joué un rôle essentiel dans le déploiement de ces pratiques de collecte de données. Obliger Google à se séparer de son activité de recherche en ligne et à vendre Chrome aurait pu marquer un premier pas en direction d’un monde numérique respectueux de nos droits

Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International

« Les décisions allant dans le sens de la lutte contre les monopoles constituent un moyen d’action essentiel pour bâtir un monde numérique plus respectueux des droits et pour démanteler le pouvoir des entreprises technologiques. Il est essentiel que les organes de régulation ne manquent plus aucune occasion de remédier au problème des monopoles nuisibles de Google. En ce qui concerne la décision à venir concernant la technologie publicitaire de Google, ils doivent envisager une scission structurelle prenant en considération les besoins en matière de droits humains.

« Il s’agit un moment charnière. Les organes de régulation du secteur technologique doivent travailler en étroite collaboration avec les spécialistes des droits humains et les autres régulateurs·trices afin que le démantèlement des géants technologiques entraîne un véritable changement, et ne constitue pas une simple réorganisation des mêmes pratiques nuisibles. »

Complément d’information

Le juge fédéral américain Amit Mehta a décidé mardi que Google n’avait pas à vendre son système d’exploitation Android ni son navigateur Chrome, mais qu’il devait partager ses données de recherche avec la concurrence. Cette décision ne répond pas à la demande du gouvernement des États-Unis qui voulait contraindre Google à se séparer de ses activités en ligne, notamment en vendant son navigateur Chrome, pour mettre fin à sa position monopolistique. 

En août 2025, Amnesty International a publié le rapport Breaking up with Big Tech (Rompre avec les géants de la technologie) dans lequel elle attire l’attention sur le pouvoir que les grandes entreprises technologiques, notamment Google, exercent sur l’accès à Internet et appelant les États à limiter leur domination.

En 2024, un tribunal américain a estimé que Google détenait un monopole illégal dans le domaine de la recherche en ligne. Le ministère américain de la Justice a alors demandé au tribunal d’ordonner à Google de céder son navigateur Chrome. Or, ce même tribunal vient de décider que Google ne sera pas tenu de vendre Chrome.

Dans une affaire connexe, un tribunal américain a rendu en avril une décision déclarant illégal le monopole de Google dans le domaine de la publicité en ligne.  

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