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Sri Lanka. Les autorités ne doivent pas recourir à une loi antiterroriste draconienne pour incarcérer des manifestant·e·s

Réagissant aux informations signalant que Wasantha Mudalige, organisateur de l’Inter University Students’ Federation, Galwewa Siridhamma Thero, organisateur de l’Inter University Bhikku Federation, et Hashantha Jawantha Gunathilake, membre de Kelaniya University Students’ Union, qui ont été arrêtés les 18 et 19 août, sont détenus au titre de la la Loi relative à la prévention du terrorisme (PTA), Yamini Mishra, directrice régionale pour l’Asie du Sud à Amnesty International, a déclaré :

« Le gouvernement sri-lankais a atteint de nouveau un summum de bassesse politique en recourant à une loi antiterroriste draconienne pour réprimer des manifestant·e·s. Cette utilisation instrumentalisée d’une loi déjà fortement critiquée, qui doit être immédiatement abrogée, montre bien que les autorités refusent de tolérer toute forme de critique et étouffent systématiquement les voix dissidentes. Cela va à l’encontre des obligations internationales du Sri Lanka en matière de droits humains, en particulier en ce qui concerne les droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique.

« Les accusations de terrorisme n’ont rien à voir avec les infractions que les protestataires auraient commises. Les autorités ont ainsi pris des mesures excessives, disproportionnées et contraires au droit international. La PTA permet de maintenir en détention des suspects jusqu’à un an sans inculpation, ce qui viole le droit international. Le ministère de la Défense ne doit pas signer d’ordonnance permettant leur maintien en détention au titre de la PTA. »

« La PTA est depuis longtemps source d’atteintes aux droits humains au Sri Lanka, et ces derniers faits montrent clairement pourquoi des intervenant·e·s nationaux et internationaux demandent son abrogation. Cette loi est régulièrement utilisée pour réduire au silence celles et ceux qui critiquent le gouvernement, ainsi que les journalistes et les minorités. »

Complément d’information

L’aggravation de la crise économique au Sri Lanka a conduit à des violations des droits civils, politiques, économiques et sociaux de la population. Ces derniers mois, le chef de l’État, le Premier ministre et le Conseil des ministres ont dû démissionner en raison des mouvements de protestation massifs appelant à leur démission.

Face aux manifestations pourtant largement pacifiques, le gouvernement a réagi en recourant à une force excessive et inutile et à la législation d’exception accordant de très larges pouvoirs à la police et aux forces armées, dans le but d’empêcher la poursuite du mouvement de protestation.

Amnesty International, entre autres, a appelé le gouvernement sri-lankais à mettre fin à la répression des manifestations pacifiques. Amnesty International a également rassemblé des informations sur l’utilisation par le gouvernement du Sri Lanka de cette loi draconienne que constitue la PTA pour cibler et harceler les minorités, les militant·e·s, les journalistes et les opposant·e·s.

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