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RCA. La ratification du Protocole de Maputo, une étape essentielle – des efforts soutenus pour garantir les droits des femmes et des filles doivent suivre

Réagissant à la ratification, le 26 août, par les autorités centrafricaines du Protocole à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatif aux droits des femmes en Afrique (Protocole de Maputo), Abdoulaye Diarra, chercheur senior à Amnesty International, a déclaré :

« La ratification du Protocole de Maputo par les autorités centrafricaines est une mesure bienvenue et longuement attendue pour promouvoir et protéger les droits des femmes et des filles dans le pays, notamment contre toutes les formes de violences basées sur le genre (VBG) telles que les mariages précoces et forcés et les mutilations génitales féminines qui continuent à entraver leur éducation, leur santé et leur bien-être. »

« Cependant, les actes sont plus éloquents que les paroles. Les autorités centrafricaines doivent désormais aller jusqu’au bout et prendre les mesures nécessaires pour garantir la pleine mise en œuvre du Protocole de Maputo en adoptant une loi globale pour lutter contre les VBG et promouvoir l’égalité des genres, en renforçant le système judiciaire, en améliorant les services d’aide aux victimes et en sensibilisant les communautés, y compris dans les zones rurales. »

« Selon les derniers chiffres du Fonds des Nations Unies pour la population, 61 % des filles centrafricaines sont encore mariées avant l’âge de 18 ans, et 22 % des filles et des femmes âgées de 15 à 49 ans souffrent d’une forme de mutilation génitale. »

« Nous appelons à l’adoption d’une approche holistique qui s’attaque aux causes profondes des violences basées sur le genre afin de changer les attitudes et les normes et d’autonomiser les femmes et les filles en République centrafricaine. »

« Nous appelons également le Niger et le Tchad, les deux pays d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale qui n’ont pas encore ratifié le Protocole de Maputo, à le faire sans délai. » 

Contexte

Le Protocole de Maputo est un instrument juridique international relatif aux droits humains établi par l’Union africaine et entré en vigueur en 2005.

Au 28 août 2025, sur les 55 pays membres de l’Union africaine (UA), 46 ont ratifié le protocole de Maputo. Les États membres de l’UA qui n’ont ni signé ni ratifié le protocole sont l’Égypte et le Maroc. Les États qui l’ont signé mais ne l’ont pas encore ratifié sont le Burundi, le Tchad, l’Érythrée, Madagascar, le Niger, la Somalie et le Soudan.

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