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Myanmar. Une frappe aérienne militaire meurtrière contre un hôpital témoigne d’un mépris choquant pour le droit à la vie

En réaction aux informations faisant état d’une frappe aérienne menée par l’armée du Myanmar contre un hôpital dans l’État d’Arakan, dans la soirée du mercredi 10 décembre 2025, Journée internationale des droits de l’homme, Joe Freeman, chercheur sur le Myanmar à Amnesty International, a déclaré :

« Nul n’est à l’abri des violences de l’armée birmane, qui intensifie sa répression à l’approche d’élections prévues ce mois-ci et marquées par des atteintes aux droits humains. Cette attaque contre un hôpital doit faire l’objet d’une enquête pour violation du droit humanitaire.

« Bombarder un hôpital alors que le monde entier célèbre les droits fondamentaux témoigne du mépris total de l’armée birmane pour la population civile. Les terribles images prises juste après cette attaque et transmises à Amnesty International indiquent qu’il s’agit d’une nouvelle frappe aérienne.

« La fréquence de ces frappes menées par l’armée birmane, qui ont atteint un niveau sans précédent en 2025, souligne à quel point il est urgent de suspendre les livraisons de kérosène, d’armes et de biens à double usage vers le pays.

« Près de cinq ans après le coup d’État militaire, la communauté internationale doit prendre des mesures concertées, ciblées et efficaces en vue d’amener les responsables de violations des droits humains à rendre des comptes au Myanmar ; le Conseil de sécurité des Nations Unies doit notamment saisir la Cour pénale internationale au sujet de l’ensemble de la situation dans le pays, une mesure attendue depuis trop longtemps. »

Complément d’information

Plusieurs médias ont rapporté que l’armée birmane a bombardé l’hôpital général de Mrauk-U, dans l’État d’Arakan, dans la soirée du 10 décembre, et laissent entendre que deux bombes ont été larguées.

D’après les informations de la branche politique de l’Armée d’Arakan, un groupe de résistance qui a repris Mrauk-U au contrôle de l’armée birmane en 2024, 33 civil·e·s sont morts, dont un bébé, et environ 80 personnes ont été blessées.

Des photos et des vidéos des dégâts causés à l’hôpital, ainsi que des corps des victimes, ont été transmises à Amnesty International. Ces images, authentifiées par le Laboratoire de preuves du programme Réaction aux crises, correspondent à une frappe aérienne.

Au titre du droit international humanitaire, les hôpitaux sont des établissements protégés ; ils ne peuvent être pris pour cibles que s’ils servent à commettre, en dehors des devoirs humanitaires, des actes nuisibles à l’ennemi.

Depuis la rupture du cessez-le-feu en 2023, l’Armée d’Arakan a pris le contrôle de 14 des 17 municipalités de l’État d’Arakan, où des membres de la minorité rohingya sont pris au piège du conflit.

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