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Israël/Territoires palestiniens occupés. L’impunité règne pour les violences imputables à des colons israéliens

Réagissant à la décision des autorités israéliennes de libérer, le 2 mars 2023, six colons israéliens soupçonnés d’être impliqués dans les attaques menées le 26 février 2023 contre des Palestiniens et Palestiniennes dans le gouvernorat de Naplouse, Heba Morayef, directrice du programme régional Afrique du Nord et Moyen-Orient d’Amnesty International, a déclaré :  

« Sous le régime d’apartheid d’Israël, l’impunité règne. Malgré l’intensité et l’ampleur des attaques du 26 février, qui ont causé la mort d’un Palestinien et ont fait près de 400 blessé·e·s, et malgré une condamnation internationale rarement observée des violences imputables à des colons, le 2 mars la police israélienne a libéré six personnes qui avaient été arrêtées en lien avec les attaques. Parallèlement, deux autres personnes ont fait l’objet d’ordres de détention administrative, ce qui bafoue le droit international. Les autorités israéliennes permettent et encouragent depuis longtemps les attaques des colons contre des Palestiniens et Palestiniennes, et y ont même directement participé dans certains cas.  

Les violences des colons cautionnées par l’État sont généralisées en Cisjordanie occupée

Heba Morayef, directrice du programme régional Afrique du Nord et Moyen-Orient d’Amnesty International

« Les violences des colons cautionnées par l’État sont généralisées en Cisjordanie occupée. Des villes et villages comme Huwara, l’épicentre des attaques du 26 février, sont souvent pris pour cible car ils sont entourés de colonies illégales. Par exemple, en octobre 2022, des colons ont pénétré par effraction dans une école à Huwara, où ils ont brisé des vitres et frappé des membres du corps enseignant et des élèves. Moins de deux semaines plus tard, un café a été incendié et des groupes de colons ont agressé des personnes palestiniennes avec des tuyaux et des pierres. Amnesty International appelle de nouveau les autorités israéliennes à retirer toutes les colonies, dont l’existence constitue un crime de guerre au titre du droit international, et à démanteler son système d’apartheid envers la population palestinienne. L’apartheid est un crime contre l’humanité et les violences contre des civil·e·s continueront tant qu’il sera en place. »  

Complément d’information  

Dans la nuit du 26 février 2023, des centaines de colons soutenus par Israël ont mené une série d’attaques contre des Palestiniens et Palestiniennes dans le gouvernorat de Naplouse, notamment dans la ville de Huwara et les villages voisins de Burin, Assira al Qibliya, Beit Furik, Za’tara et Beita. Des colons ont incendié des dizaines de voitures, de logements et de vergers appartenant à des personnes palestiniennes et ont agressé physiquement des Palestiniens et Palestiniennes, notamment avec des barres en métal et des pierres. Plus tôt ce même jour, deux colons israéliens, tous deux civils, avaient été tués illégalement lors d’une fusillade près de Huwara.  

D’après les recherches de l’organisation israélienne Yesh Din, 93 % de toutes les enquêtes sur des attaques de colons contre des Palestiniens et Palestiniennes en Cisjordanie occupée ont été classées sans qu’aucune inculpation ne soit prononcée entre 2005 et 2022. Yesh Din a également constaté que plus de 80 % des plaintes déposées par des personnes palestiniennes auprès de la police israélienne ne faisaient l’objet d’aucune enquête.
Le 1er mars 2023, illustrant clairement le lien entre l’État et les violences imputables à des colons, le ministre des Finances israélien Bezalel Smotrich a déclaré que Huwara devrait être « rayée de la carte » par l’État israélien.  

L’ONU a recensé 621 attaques contre des Palestiniens et Palestiniennes par des colons israéliens en Cisjordanie occupée en 2022.  

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