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Bélarus. La libération tant attendue de Maria Kalesnikava, Ales Bialiatski et d’autres ne doit pas masquer l’ampleur de la répression

En réaction à la libération par les autorités bélarussiennes de 123 personnes détenues, notamment le lauréat du prix Nobel de la paix Ales Bialiatski et la prisonnière d’opinion Maria Kalesnikava, dont le cas a été mis en avant dans la campagne Écrire pour les droits 2024 d’Amnesty, Marie Struthers, directrice du programme Europe de l’Est et Asie centrale à Amnesty International, a déclaré :

« Nous nous réjouissons d’apprendre que Maria Kalesnikava et Ales Bialiatski comptent parmi les personnes libérées. Mais soyons clairs : ces libérations n’effacent pas un système qui maintient encore des centaines, voire des milliers, de personnes derrière les barreaux parce qu’elles ont osé s’exprimer. Pas plus qu’elles ne sont synonymes de justice pour Ales, Maria et tous ceux qui n’auraient jamais dû passer un seul jour en prison et ont subi de graves violations des droits humains.

Nous nous réjouissons d’apprendre que Maria Kalesnikava et Ales Bialiatski comptent parmi les personnes libérées. Mais soyons clairs : ces libérations n’effacent pas un système qui maintient encore des centaines, voire des milliers, de personnes derrière les barreaux parce qu’elles ont osé s’exprimer

Marie Struthers, directrice du programme Europe de l’Est et Asie centrale à Amnesty International

« Maria Kalesnikava, Ales Bialiatski et toutes les personnes libérées aujourd’hui doivent recevoir des réparations pleines et entières pour le calvaire qu’ils ont subi. Tout représentant de l’État soupçonné d’être responsable de ces incarcérations injustifiées – quel que soit son rang – doit être amené à rendre des comptes.

« N’oublions surtout pas ceux dont la remise en liberté est attendue de longue date. Si cette libération fait partie d’un accord politique, elle ne fait que mettre en lumière l’attitude cynique des autorités bélarussiennes, qui se servent des gens comme de pions. Le sort des personnes libérées, et de celles qui se trouvent dans la même situation, ne doit jamais dépendre d’arrangements secrets. Nous demandons aux autorités de libérer Marfa Rabkova, Nasta Loika et les nombreux prisonniers et prisonnières au Bélarus qui sont incarcérés de manière inique pour des motifs à caractère politique. »

Complément d’information

Le 13 décembre, les autorités bélarussiennes ont libéré 123 détenu·e·s, dont l’opposante politique Maria Kalesnikava et Ales Bialiatski, éminent défenseur des droits et fondateur du Centre de défense des droits humains Viasna, suite à un accord avec les États-Unis visant à assouplir les sanctions sur les exportations de potasse du pays. Le vice-président de Viasna, Valentin Stefanovitch, l’avocat de l’association Uladzimir Labkovich et Maksim Znak, proche allié de Maria Kalesnikava, compteraient parmi les personnes libérées.

Le 7 septembre 2020, Maria Kalesnikava a été enlevée par des agents masqués et emmenée vers la frontière ukrainienne, où elle a résisté à son expulsion en déchirant son passeport, après quoi elle a « disparu ». Il s’est avéré par la suite qu’elle avait été arrêtée, accusée d’« atteinte à la sécurité nationale » et d’autres infractions forgées de toutes pièces, puis condamnée le 6 septembre 2021 à une peine de 11 ans d’emprisonnement. 

Ales Bialiatski a été déclaré coupable en 2023 d’« évasion fiscale » et de « financement d’actions causant un trouble grave à l’ordre public », des charges largement perçues comme motivées par des considérations politiques, et purgeait une peine de 10 ans d’incarcération dans une colonie pénitentiaire.

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