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Une opération de solidarité devant le Parlement européen © Amnesty International

Une opération de solidarité devant le Parlement européen © Amnesty International

Liberté d'expression

Le Parlement européen condamne le gouvernement hongrois

Les eurodéputés se sont prononcés pour la défense de la population hongroise. Un vote historique en faveur des droits humains.

Une écrasante majorité des eurodéputés ont aujourd'hui condamné les politiques rétrogrades du gouvernement hongrois, qui éloignent la Hongrie des valeurs sur lesquelles se fonde l'UE.

Lire notre dossier : Hongrie : la société civile en danger

La protection des valeurs européennes

Les eurodéputés ont voté en faveur du déclenchement de la procédure de l'article 7-1 du Traité sur l’Union européenne. Cet article permet à l’UE de promouvoir et protéger ses principes fondateurs, notamment l'état de droit et les libertés et droits fondamentaux.

La Hongrie fait incontestablement partie de l'UE mais les valeurs fondatrices de l’UE ne sont pas négociables.

Le rapport qui a été soumis au vote des eurodéputés le 12 septembre énumère de nombreux motifs de préoccupation concernant la Hongrie.

Ils portent notamment sur l'indépendance du pouvoir judiciaire, la liberté d'expression et la liberté d'association, ainsi que le droit à l'égalité de traitement, les droits des personnes appartenant à des minorités, notamment les Roms et les juifs, les droits fondamentaux des migrants, des demandeurs d'asile et des réfugiés, et bien d'autres encore.

Lire aussi : Des demandeurs d'asile dans des conteneurs

De lourdes sanctions

Les eurodéputés ont pris position en faveur de ce qui est juste.

Les États membres de l'UE doivent à présent passer à l'étape suivante et prendre d'urgence les mesures nécessaires avant que la Hongrie, qui sombre dans le règne de l'arbitraire, n'atteigne un point de non-retour.

Si le Conseil européen estime à l'unanimité que le gouvernement hongrois est responsable d'atteintes « graves et persistantes » aux principes fondateurs de l'UE, la procédure de l'article 7 pourrait aboutir à des sanctions telles que la suspension des droits de vote de la Hongrie au Conseil.

D'innombrables organisations, notamment la Commission européenne, des organes de l'ONU, ainsi que ONG en Hongrie et en Europe, ont à plusieurs reprises attiré l'attention sur l'absence de protection des droits fondamentaux et de l'état de droit en Hongrie ces dernières années.

Nous avons également attiré l'attention sur les événements préoccupants qui se sont produits en Hongrie depuis la nouvelle victoire électorale du parti Fidesz, au pouvoir, lors des élections législatives d'avril 2018.

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