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Liberté d'expression

À Annecy, se mettre à la place des défenseurs

Discuter, convaincre, animer, voici les nombreuses missions confiées à nos militants pour sensibiliser aux droits humains. A Annecy, les militants ont fait le choix de l’originalité.

« Question numéro 7 : Au Cambodge, Tep Vanny défend les habitants de son quartier qui se font expulser par un projet de construction immobilière. Malgré son pacifisme, l’État Cambodgien a décidé d’appliquer une sanction. Quelle est cette sanction ? Réponse A : « Lui faire purger une peine de prison de deux ans et demi », Réponse B : « Lui retirer la nationalité cambodgienne », réponse C : « Lui interdire d’exercer une profession dans le domaine public » . Dans la salle, l’audience se gratte la tête.

Quelques personnes tentent une proposition du bout des lèvres avant qu’une militante d’Amnesty International, Elisa, n’intervienne pour leur donner la bonne réponse, la A. La plupart du public n'en revient pas de l’injustice subie par cette jeune cambodgienne.

Lire aussi : Tep Vanny militante du droit au logement au Cambodge

Elisa leur propose donc de se mobiliser en signant la pétition « Liberté pour Tep Vanny ».

Grâce à ce quiz, Elisa, mais aussi Claire, Léa, Margot et Sophie de l’Antenne Jeunes Amnesty à Annecy ont réussi à sensibiliser et à faire agir de nombreux Annéciens venus assister à leur événement intitulé « Et si c’était vous ? ».

Des activités culturelles et théâtrales

Plusieurs autres moments marquants ont ponctué la soirée comme la représentation de deux saynètes sur les droits humains interprétées par la compagnie Demain dès l’aube. Dans "Représailles de printemps" d’Hanokh Levin, le sujet de l’oppression palestinienne est abordée avec cynisme. Dans "Quand deux dictateurs se rencontrent" d'Eduardo Manet (extrait du recueil Théâtre contre l’oubli édité par Amnesty International et Actes Sud), c’est le sujet de la liberté qui est exploré.

Après avoir assisté avec intérêt à ces pièces, le public a ensuite été invité à participer à une vente d'oeuvres d'art au profit d’Amnesty. Toutes les oeuvres avaient été réalisées et offertes par des élèves d'écoles d'art à la demande de nos jeunes militantes. L'une d'elle a particulièrement marquée les esprits. Il s’agit d’un tableau représentant un poing dressé, symbolisant la lutte d'Amnesty autour du monde.

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