Au cours de l’année 2018, nous avons recensé une série d’attaques et de menaces en Équateur contre les défenseures des droits des peuples indigènes et environnementaux. Patricia Gualinga, Nema Grefa, Salomé Aranda et Margoth Escobar, toutes membres du collectif des Femmes amazoniennes, font partie des victimes de cette série d’attaques.
Bien qu’elles aient toutes porté plainte, le bureau de la procureure générale n’a pris aucune mesure pour enquêter efficacement sur ces attaques et pour accorder des mesures de protection à ces femmes. Par conséquent, elles risquent leur vie et celle des membres de leur famille en continuant à mener leur travail légitime et important de défenseures. Pourtant, le Président Moreno come la Procureure générale Diana Salazar, s’étaient engagés publiquement en faveur d’une meilleure protection des défenseures des droits humains et environnementaux.