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Trinité-et-Tobago. Les autorités doivent cesser d’expulser des personnes réfugiées et demandant l’asile

En réaction à l’expulsion de 98 ressortissant·e·s vénézuéliens par les autorités de Trinité-et-Tobago il y a quelques jours, Erika Guevara Rosas, directrice du programme Amériques d’Amnesty International, a déclaré :  

« Les mesures récemment prises par les autorités de Trinité-et-Tobago sont alarmantes. La crise des droits humains et l’urgence humanitaire complexe au Venezuela sont telles que 25 % de la population nationale a dû fuir le pays ces dernières années, et ce chiffre continue d’augmenter. Le droit international ne laisse aucune place au doute : les réfugié·e·s et les personnes en quête d’asile dans le monde ne peuvent être renvoyés dans des pays où leur vie et leur intégrité personnelle sont menacées. Les pays ne peuvent pas procéder à des expulsions collectives. »

« Aujourd’hui plus que jamais, les États des Amériques doivent garantir les droits des réfugié·e·s et des personnes en quête d’asile, notamment les ressortissant·e·s vénézuéliens ayant un besoin urgent de protection internationale. Les gouvernements de la région doivent par ailleurs intensifier leurs efforts pour fournir assistance et soutien aux États qui accueillent des réfugié·e·s et des migrant·e·s dans les contextes de crises humanitaires. »

Les personnes contraintes de fuir les violations massives des droits humains dont le Venezuela est le théâtre ont besoin d’une réponse s’inscrivant dans une démarche respectueuse des droits humains, dans le strict respect du principe de « non-refoulement », quel que soit leur statut migratoire. Par ailleurs, selon des informations reçues par Amnesty International, des personnes ayant obtenu le statut de demandeur d’asile ou de réfugié figuraient parmi celles qui ont été expulsées.

Le droit international ne laisse aucune place au doute : les réfugié·e·s et les personnes en quête d’asile dans le monde ne peuvent être renvoyés dans des pays où leur vie et leur intégrité personnelle sont menacées

Erika Guevara Rosas, directrice du programme Amériques d'Amnesty International

Amnesty International avait déjà formulé une mise en garde concernant la situation vulnérable des réfugié·e·s et des personnes en quête d’asile à Trinité-et-Tobago, après une décision rendue le 4 juillet par la Cour suprême de justice, qui rejetait l’application du principe de « non-refoulement » dans le pays. Cette décision est contraire aux obligations découlant du droit international relatif aux réfugiés et aux droits humains, notamment de la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés, dont Trinité-et-Tobago est signataire.

Amnesty International demande instamment aux autorités de Trinité-et-Tobago de respecter leurs engagements juridiques et le droit international relatif aux droits humains, ssnotamment le principe absolu de « non-refoulement » des personnes lorsque leur droit à la vie et leur droit de ne pas être soumises à la torture ou à d’autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants sont menacés. Il est impératif de mettre immédiatement fin à l’expulsion de personnes qui risquent d’être persécutées et de subir des violations des droits humains dans leur pays d’origine.

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