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Togo. Le retrait des fréquences de deux médias est une attaque contre la liberté d’expression
En réaction au retrait des fréquences radioélectriques de deux médias, ordonné cet après-midi par la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC) du Togo, François Patuel, chercheur d'Amnesty International sur l'Afrique de l'Ouest francophone a déclaré :
« Ce retrait unilatéral des fréquences radioélectriques constitue une sanction disproportionnellement lourde au vu des faits reprochés et marque une nouvelle attaque contre la liberté d’expression au Togo».
« Le retrait des fréquences est une mesure exceptionnelle qui ne devrait être prise qu’en cas de manquement grave à la loi.»
« Les autorités doivent veiller à ce que les médias puissent faire leur travail sans crainte et sans subir de manœuvres d’intimidation ni de harcèlement. »
Complément d’information
Lundi 6 février, la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC) a ordonné le retrait des fréquences radioélectriques de La Chaine du Futur (LCF) une station de télévision privée et celles de la radio City FM appartenant au Groupe Sud Média.
Selon la HAAC, ces deux médias n’auraient pas accompli les formalités préalables d’autorisation et d’installation. Pourtant, le directeur général du Groupe Sud Média a déclaré à Amnesty International que le dossier d’autorisation a déjà été soumis à plusieurs reprises.
Le 16 décembre dernier, la HAAC a publié un communiqué invitant neuf stations de radios à renouveler leurs dossiers sous peine de retrait de leurs fréquences.
Lors du dernier Examen périodique universel (EPU) en octobre 2016, le Togo a rejeté la plupart des recommandations visant à protéger et à promouvoir la liberté d’expression, en particulier celles demandant la dépénalisation de la diffamation et de l’outrage au chef de l’Etat et aux personnalités publiques.
En 2013, la HAAC a fermé plusieurs médias, dont la radio Légende FM, au motif qu’elle diffusait de fausses informations dans le contexte des élections législatives.
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