Exigez avec nous la justice pour toutes les victimes et la protection sans condition des populations civiles
Espace journalistes
Contact presse
Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :
+33 1 53 38 66 00
+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)
Espace journalistes
Contact presse
Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :
+33 1 53 38 66 00
+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)
Éthiopie. Des journalistes arrêtés sur la base d’accusations sans fondement doivent être libérés
Cinq journalistes éthiopiens arrêtés il y a un mois et déférés devant un tribunal le 3 octobre pour « incitation au terrorisme » doivent être libérés immédiatement et sans condition étant donné que la police n’a présenté aucun élément à l’appui de ces accusations, a déclaré Amnesty International vendredi 4 octobre.
« Il est choquant que, après avoir détenu arbitrairement ces journalistes au secret pendant plus d’un mois, tout ce que les policiers éthiopiens ont réussi à présenter au tribunal ait été un dossier contenant une lettre qu’ils ont envoyée au Service national de la sûreté et du renseignement pour lui demander de l’aide dans l’enquête sur cette affaire.
« L’absence d’éléments crédibles montre bien qu’il n’y a rien sur quoi enquêter. Les autorités éthiopiennes doivent libérer immédiatement et sans condition ces journalistes et les laisser continuer leur vie », a déclaré Seif Magango, directeur adjoint du programme Afrique de l’Est, Corne de l’Afrique et Grands Lacs à Amnesty International.
Ces journalistes, tous des hommes, se nomment Bikila Amenu, Abdisa Gutata, Firomsa Bekele, Gadaa Bulti et Adugna Keso. Arrêtés à leur domicile, dans le quartier de Gerji à Addis-Abeba, le 5 septembre 2019, ils ont été déférés devant un tribunal le 3 octobre pour une audience préliminaire.
Ils font partie du mouvement Sagalee Qeerroo Bilisumaa (Voix des jeunes pour la liberté) et ont largement couvert les violations des droits humains et les évolutions politiques en Éthiopie depuis 2011. Ils ont été une source essentielle d’informations sur les manifestations organisées depuis novembre 2015 dans la région d’Oromia, à l’origine des événements qui ont abouti à des changements à la tête du pays.
« L’utilisation de la Loi relative à la lutte contre le terrorisme pour arrêter arbitrairement des journalistes va totalement à contre-courant des réformes observées en Éthiopie. Cette loi doit être révisée pour correspondre aux normes internationales et ne doit plus être utilisée pour harceler des journalistes », a déclaré Seif Magango.
Amnesty International a constaté une hausse brutale du nombre d’arrestations sur la base de la Loi relative à la lutte contre le terrorisme depuis juin 2019.
Espace journalistes
Contact presse
Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :
+33 1 53 38 66 00
+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)
Éthiopie. Les autorités doivent engager des négociations avec les professionnel·le·s de santé en grève et libérer sans condition ceux qui sont détenus
Les autorités éthiopiennes doivent engager sans plus attendre des négociations avec les professionnel·le·s de santé en grève, libérer sans condition les personnes détenues en marge de la grève pacifique...
Éthiopie. Il faut une action internationale urgente pour mettre fin aux détentions arbitraires massives dans la région Amhara
Alors que quatre mois se sont écoulés depuis que l’État a lancé, en septembre 2024, une campagne de détention arbitraire massive touchant des milliers de personnes dans la région Amhara, en Éthiopie, Tigere...
Éthiopie. La suspension de trois organisations de défense des droits humains témoigne de la répression croissante de l’espace civique
Réagissant à la suspension par les autorités éthiopiennes de trois importantes organisations de défense des droits humains – l’Association for Human Rights in Ethiopia (AHRE), le Center for Advancement...
Éthiopie. Il faut mettre fin à la détention arbitraire depuis un mois de milliers de personnes dans la région Amhara
La force d’intervention conjointe composée de l’armée fédérale éthiopienne et des forces de sécurité de la région Amhara doit mettre fin à la détention arbitraire massive de milliers de personnes dans...
Éthiopie. Les organes de défense des droits humains se gardent d’agir tandis que la justice pour les victimes d’atrocités se heurte à l’impunité
En réaction au manquement persistant des organes africains et mondiaux de défense des droits humains à leur responsabilité de prendre des mesures significatives depuis le début du conflit armé qui a éclaté...