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Tanzanie. La répression des Masaïs qui s’opposent aux expulsions forcées au Ngorongoro doit cesser

Réagissant aux informations faisant état de l’arrestation de 39 membres de la communauté masaï et du député Emmanuel Lekishon Shangai à Endulen, dans l’Aire de conservation du Ngorongoro, en Tanzanie, et de leur détention illégale dans des lieux non révélés et sans que ces personnes aient pu communiquer avec leurs avocats, le directeur régional pour l’Afrique australe et de l’Est à Amnesty International, Tigere Chagutah, a déclaré :

« Les autorités tanzaniennes doivent mettre fin à ces nouvelles arrestations et détentions qui représentent une nouvelle vague de répression visant la communauté autochtone masaï qui défend ses droits en ce qui concerne ses terres ancestrales et les services essentiels tels que les écoles, les services de santé et les projets liés à l’eau dans le Ngorongoro. 

Les autorités tanzaniennes doivent mettre fin à ces nouvelles arrestations et détentions qui représentent une nouvelle vague de répression visant la communauté autochtone masaï qui défend ses droits en ce qui concerne ses terres ancestrales.

Tigere Chagutah, directeur régional pour l’Afrique australe et de l’Est à Amnesty International

« Nous demandons au gouvernement de révéler immédiatement où se trouvent les 40 membres de cette communauté qui ont été arrêtés, de leur permettre d’avoir accès à leurs avocats et de respecter les garanties prévues par la loi, notamment en veillant à ce qu’ils soient rapidement présentés devant un tribunal afin qu’ils puissent contester la légalité de leur détention.

« Cette opération menée par les forces de l’ordre intervient dans le contexte d’un conflit qui dure depuis plus de 10 ans en raison du risque d’expulsion forcée de la communauté autochtone masaï de ses terres ancestrales, dans le Ngorongoro.

Nous demandons au gouvernement de révéler immédiatement où se trouvent les 40 membres de cette communauté qui ont été arrêtés.

Tigere Chagutah

« Les Masaïs vivent dans la crainte d’une expulsion forcée du Ngorongoro en raison d’un projet de création d’une réserve de chasse et d’une zone de conservation protégée, alors qu’ils n’ont pas été consultés au sujet de ce projet et qu’ils n’ont pas donné leur consentement préalable, libre et éclairé. »

Complément d’information

Le 15 août 2023, des membres de la communauté masaï se sont rassemblés sur la place du marché à Endulen pour parler de ce qu’ils considèrent comme une opération de communication du gouvernement visant à les convaincre de partir de l’Aire de conservation du Ngorongoro. Après que les membres de communauté masaï eurent chassé les journalistes, les forces de sécurité, notamment la police et des rangers de l’Autorité de l’Aire de conservation du Ngorongoro (AACN) ont commencé à s’en prendre à eux. Depuis le 16 août, 39 Masaïs ont été arrêtés et placés en détention dans des lieux non révélés.

Le 21 août 2023, le député du Ngorongoro, Emmanuel Lekishon Shangai, a été arrêté par la police tanzanienne et des rangers de l’AACN à son domicile à Karatu et emmené au poste de police de Karatu où il a été interrogé au sujet des appels qu’il avait lancés en faveur de la reddition de comptes pour l’opération menée par les forces de sécurité à Ngorongoro. Il a par la suite été emmené dans un endroit non révélé.

Le 6 juin 2023, Amnesty International a publié un rapport attirant l’attention sur les cas de mauvais traitements, d’utilisation d’une force excessive, d’arrestations et détentions arbitraires et d’expulsions forcées de membres de la communauté autochtone masaï à Loliondo, qui fait partie de l’Aire de conservation du Ngorongoro.

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