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Népal. Après la répression meurtrière de jeunes manifestant·e·s, une enquête indépendante et le respect de l’obligation de rendre des comptes sont nécessaires

En réaction aux informations qui faisaient état d’au moins 18 morts et de plus de 100 blessés au 8 septembre lors de la répression des manifestations menées par des jeunes contre le blocage des réseaux sociaux et la corruption au Népal, Nirajan Thapaliya, directeur d’Amnesty International Népal, a déclaré :

« Amnesty International condamne fermement l’utilisation illégale d’armes meurtrières et à létalité réduite par les forces de l’ordre au Népal, qui a entraîné des décès et de graves blessures pour plusieurs manifestant·e·s. Nous appelons les autorités à faire preuve de la plus grande retenue. La force ne doit être employée par les forces de l’ordre que lorsqu’elle est absolument nécessaire, et elle doit être strictement proportionnée au but légitime recherché. Les autorités doivent prendre toutes les précautions possibles pour éviter de recourir à la force et minimiser ses effets si elle devient nécessaire.

« Amnesty International appelle à une désescalade immédiate et demande au gouvernement d’adopter une approche respectueuse des droits dans le maintien de l’ordre lors des manifestations. Le gouvernement du Népal doit par ailleurs diligenter sans délai une enquête approfondie, indépendante et impartiale sur les décès en vue d’amener tous les responsables présumés à rendre pleinement compte de leurs actes, y compris par des poursuites pénales. L’État doit fournir des réparations pleines et entières aux victimes du recours illégal à la force par les organes chargés du maintien de l’ordre et les forces de sécurité.

« Les personnes ont le droit de manifester pacifiquement et d’exprimer leur frustration et leur indignation face à la corruption et à la restriction du droit à la liberté d’expression par le gouvernement, notamment par l’interdiction des réseaux sociaux au Népal. Les autorités népalaises sont tenues de respecter ce droit, conformément à leurs engagements en vertu du droit international et de leur propre Constitution, et de protéger tous les manifestant·e·s contre de nouvelles violences. Le gouvernement doit écouter réellement les demandes légitimes des jeunes en mettant fin à la corruption, garantir le respect de l’obligation de rendre des comptes et protéger les libertés civiles au lieu de leur infliger une telle violence irréfléchie. »

Amnesty International appelle à une désescalade immédiate et demande au gouvernement d’adopter une approche respectueuse des droits dans le maintien de l’ordre lors des manifestations

Nirajan Thapaliya, directeur d’Amnesty International Népal

Complément d’information

Le 4 septembre, le gouvernement du Népal a bloqué les grandes plateformes de réseaux sociaux qui n’avaient pas respecté la procédure d’enregistrement imposée par les Directives de 2023 pour la gestion de l’utilisation des réseaux sociaux.

Le 8 septembre, des manifestant·e·s faisant partie pour la plupart de la « génération Z » sont descendus dans la rue pour demander la fin de la corruption et la levée de l’interdiction des réseaux sociaux. La situation a dégénéré après que certains d’entre eux ont franchi les limites de la « zone de restriction » et accédé aux abords du Parlement. La police a réagi en utilisant des canons à eau, du gaz lacrymogène, des balles en caoutchouc et des balles réelles, faisant au moins 18 morts et des centaines de blessés.

L’usage de la force meurtrière contre des personnes qui ne représentent pas une menace imminente de mort ou de blessure grave est une grave violation du droit international. L’article 3 de la Déclaration universelle des droits de l’homme garantit le droit à la vie, à la liberté et à la sécurité, tandis que l’article 6 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques consacre le droit inhérent à la vie. Les Principes de base des Nations unies sur le recours à la force et l’utilisation des armes à feu par les responsables de l’application des lois établissent clairement que les armes à feu ne peuvent être utilisées que pour se défendre ou défendre autrui contre une menace imminente de mort ou de blessure grave.

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