Exigez avec nous la justice pour toutes les victimes et la protection sans condition des populations civiles
Espace journalistes
Contact presse
Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :
+33 1 53 38 66 00
+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)
Espace journalistes
Contact presse
Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :
+33 1 53 38 66 00
+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)
Mozambique. La police doit cesser de tirer sur des rassemblements politiques pacifiques dans le contexte de résultats électoraux contestés
En réaction aux informations selon lesquelles la police de la ville de Nampula, au Mozambique, a ouvert le feu sur des partisans du candidat de l’opposition à l’élection présidentielle Venâncio Mondlane et a procédé à leur arrestation lors d’un rassemblement organisé à la suite d’élections nationales contestées, Khanyo Farise, directrice régionale adjointe pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe à Amnesty International, a déclaré :
« Quel que soit le vainqueur de l’élection, la police mozambicaine doit respecter le droit de la population à se réunir pacifiquement. Tirer à balles réelles sur un rassemblement politique pacifique et détenir arbitrairement des partisans de l’opposition constitue une violation flagrante de la législation mozambicaine et du droit international relatif aux droits humains.
Tirer à balles réelles sur un rassemblement politique pacifique et détenir arbitrairement des partisans de l’opposition constitue une violation flagrante de la législation mozambicaine et du droit international relatif aux droits humains
Khanyo Farise, directrice régionale adjointe pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe à Amnesty International
« Si des citoyennes et citoyens de toutes opinions politiques organisent des rassemblements pacifiques pendant et après le dépouillement du scrutin, la police doit respecter son obligation d’assurer la sécurité de toutes les personnes présentes. »
Complément d’information
Le 16 octobre, la police a tiré sur les partisans de Venâncio Mondlane, faisant au moins un blessé, lors d’un rassemblement public accueillant le candidat à son arrivée dans la ville de Nampula, un bastion de l’opposition. Lors de ce rassemblement, la police a également arrêté David Calisto Bandeira, musicien et fervent partisan du parti d’opposition PODEMOS. La police l’a accusé d’incitation à la violence en raison de ses chansons pro-PODEMOS.
Quel que soit le vainqueur de l’élection, la police mozambicaine doit respecter le droit de la population à se réunir pacifiquement
Khanyo Farise, directrice régionale adjointe pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe à Amnesty International
Les partisans de Venâncio Mondlane et de PODEMOS manifestent depuis le 12 octobre, date à laquelle des résultats partiels ont annoncé que Daniel Chapo, candidat du Frelimo, le parti au pouvoir, était en tête dans la province de Nampula et ailleurs.
Le 10 octobre, le lendemain des élections, la police a également tiré et blessé deux autres personnes dans des bureaux de vote de la localité de Baundua, dans le district de Buzi, dans la province de Sofala et dans le quartier George Dimitrov de la capitale Maputo.
Venâncio Mondlane a appelé à une grève nationale le 21 octobre en raison d’allégations d’irrégularités pendant la campagne, le vote et le décompte des voix.
The post Mozambique. La police doit cesser de tirer sur des rassemblements politiques pacifiques dans le contexte de résultats électoraux contestés appeared first on Amnesty International.
Espace journalistes
Contact presse
Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :
+33 1 53 38 66 00
+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)
Mozambique. Les autorités doivent traduire en justice les responsables de la répression meurtrière lors des manifestations
Les forces de sécurité mozambicaines ont fait un usage inconsidéré et injustifié de la force dans le cadre de la répression généralisée des manifestations qui ont suivi les élections d’octobre 2024, causant...
Mozambique. Pas de justice depuis deux ans pour un manifestant blessé à l’œil par une balle en caoutchouc
Cela faisant bientôt deux ans qu’Inocêncio Manhique a perdu un oeil à cause du recours illégal à la force par les forces de sécurité, Khanyo Farise, directeur régional adjoint pour l’Afrique de l’Est et...
Mozambique. Il faut enquêter sur les informations faisant état de plus de 300 homicides illégaux commis dans le cadre de la répression de manifestations post-électorales
Le gouvernement mozambicain, dirigé par le parti du Front de libération du Mozambique (FRELIMO), doit diligenter de toute urgence des enquêtes sur les informations selon lesquelles des violations massives...
Mozambique. Plus de 30 personnes tuées en une semaine, portant à 110 le nombre de manifestant·e·s tués
En réaction aux informations fournies par des groupes de la société civile du Mozambique, selon lesquelles le nombre total de victimes s’élève à 110 depuis le début des manifestations, avec 34 personnes...
Mozambique. La SADC doit adopter une position ferme face à l’escalade des homicides commis par la police et aux atteintes à la liberté de réunion pacifique
En réaction à l’homicide de sept personnes semble-t-il imputable à la police lors des manifestations post-électorales à Nampula le 13 novembre 2024, Khanyo Farisè, directrice adjointe pour l’Afrique de...