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Monde. La publication de l’accord sur le pays hôte de la COP30 avec le Brésil est une avancée pour la transparence
Amnesty International et 34 autres organisations ont publié une lettre ouverte saluant la publication de l’accord entre le gouvernement brésilien et le secrétariat de la Convention-cadre sur les changements climatiques (CCNUCC) pour la 30e conférence des parties sur le climat (COP30) qui se tiendra à Belém, au Brésil, du 10 au 21 novembre 2025.
« Les efforts de la société civile en vue de garantir la transparence dans les accords avec les pays hôtes qui sont signés avant la principale conférence de l’ONU sur le climat ont porté leurs fruits avec la publication de l’accord pour la COP30 sur le site Internet de la CCNUCC. Nous nous réjouissons de constater que plusieurs recommandations émises par la société civile les années précédentes ont été suivies, et nous appelons le secrétariat de la CCNUCC à veiller à ce qu’elles le soient également dans les prochains accords avec les pays hôtes, a déclaré Ann Harrison, conseillère politique sur la justice climatique à Amnesty International.
« Il est appréciable que l’accord avec le pays hôte de la COP30 comporte un engagement à faire respecter les droits humains de tous les participant·e·s et à veiller à ce que tous les aspects des réunions soient planifiés et organisés de manière inclusive et non discriminatoire.
« Cependant, il ne comprend aucune garantie explicite du Brésil pour le respect, la protection et l’exercice du droit à la liberté d’expression et de réunion pacifique en dehors de la zone bleue pour les personnes, qu’elles soient de nationalité brésilienne ou non, qui souhaiteraient exprimer leurs opinions, y compris sur la COP30. »
Amnesty International regrette par ailleurs que les dispositions sur les sponsors semblent avoir été affaiblies, ce qui pourrait permettre aux entreprises dont les activités vont à l’encontre des objectifs de la CCNUCC et de l’Accord de Paris, notamment celles du secteur des énergies fossiles, d’exercer une influence abusive sur la présidence. Tous les sponsors et les partenariats de la COP30 doivent être rendus publics immédiatement.
Le secrétariat de la CCNUCC doit établir dans les meilleurs délais un cadre d’obligation de rendre des comptes, notamment une politique en matière de conflits d’intérêt, qui sera intégré dans les prochains accords avec les pays hôtes.
Amnesty International demande en outre aux autorités d’agir sur les prix de l’hébergement à Belém, qui restent inaccessibles pour de nombreux représentant·e·s de la société civile, d’organisations observatrices et de peuples autochtones et mettent à mal leur participation, malgré la clause d’accessibilité (article 7) de l’accord avec le pays hôte de la COP30.
Les efforts de la société civile en vue de garantir la transparence dans les accords avec les pays hôtes qui sont signés avant la principale conférence de l’ONU sur le climat ont porté leurs fruits avec la publication de l’accord pour la COP30 sur le site Internet de la CCNUCC
Ann Harrison, conseillère politique sur la justice climatique à Amnesty International
Complément d’information
L’accord avec le pays hôte est un texte juridique conclu entre le secrétariat de la CCNUCC et les autorités du pays où se déroule la COP qui fixe les conditions de son organisation, notamment les immunités et les privilèges applicables au-delà de la législation nationale. Il est normalement finalisé plusieurs mois avant l’événement. La société civile demande depuis longtemps de pouvoir commenter le projet d’accord avant sa signature et que le texte final soit rendu public immédiatement après celle-ci afin qu’il puisse être examiné pour évaluer dans quelle mesure l’espace civique sera protégé lors de la COP.
Amnesty International a précédemment dénoncé le manque de transparence des accords avec les pays hôtes et les lacunes dans la protection des droits fondamentaux. L’accord avec le pays hôte de la COP29 n’a jamais été rendu officiellement public. La lettre ouverte sur l’accord pour la COP30 a été signée par 35 organisations.
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