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Kazakhstan. Des violations généralisées des droits fondamentaux ont déclenché des manifestations sans précédent

En réaction aux manifestations qui ont lieu au Kazakhstan contre l’augmentation des prix de l’énergie, la détérioration des conditions de vie et la répression de manifestations pacifiques, Marie Struthers, directrice d’Amnesty International pour l’Europe de l’Est et l’Asie centrale, a déclaré :

« Les manifestations qui se déroulent au Kazakhstan, qui sont devenues violentes, sont une conséquence directe de la répression généralisée de droits humains fondamentaux par les autorités. Depuis des années, le gouvernement persécute sans relâche la dissidence pacifique, laissant la population kazakhe dans un état d’agitation et de désespoir.

« Au lieu de menacer de réprimer les manifestant·e·s, les autorités kazakhes doivent résoudre la situation pacifiquement en libérant immédiatement et sans condition toutes les personnes qui ont été arrêtées arbitrairement et en s’attaquant aux violations commises par le passé par l’État. Les manifestant·e·s accusés d’infractions reconnues par le droit international pour leurs actes violents doivent bénéficier de procès équitables dans le respect du droit international relatif aux droits humains.

« Les engagements du Kazakhstan au titre du droit international et sa propre Constitution consacrent le droit de réunion pacifique. Les autorités doivent honorer ces obligations, protéger les manifestant·e·s pacifiques et respecter la liberté d’expression. Elles doivent également veiller à ce que la police n’ait pas un recours illégal et excessif à la force. Tout agent de police ou autre représentant des forces de l’ordre responsable de violations des droits humains doit être amené à rendre des comptes. »

Complément d’information

Le 2 janvier, des manifestations ont éclaté dans la région de Mangystau dans le sud-est du Kazakhstan en raison de la hausse des prix du gaz, avant de se répandre dans d’autres grandes villes du pays, dont la principale, Almaty.

Les manifestations ont commencé à devenir violentes, des informations faisant état de manifestant·e·s endommageant des voitures de police, entre autres infractions, et prenant d’assaut les bâtiments administratifs de la ville d’Almaty le 5 janvier. En réaction, la police a tiré des grenades assourdissantes et du gaz lacrymogène en direction des manifestant·e·s. Le président Kassym-Jomart Tokaïev a déclaré dans un discours télévisé qu’il comptait « agir de la manière la plus ferme possible ».

Les autorités ont instauré l’état d’urgence dans la région de Mangystau, à Almaty et dans d’autres villes mardi 4 et mercredi 5 janvier. Elles auraient également restreint l’accès à Internet et aux réseaux sociaux et mis en garde les médias du pays de ne pas « violer » la législation sur les médias, excessivement restrictive au Kazakhstan.

La police a déclaré avoir arrêté au moins 200 manifestant·e·s, et a ajouté que des dizaines d’agents avaient été blessés. Les forces de l’ordre ont arrêté et interrogé au moins deux journalistes d’Azzattyk, le service radio local de Radio Free Europe/Radio Liberty.

Cela fait des années que les autorités répriment les droits fondamentaux de la population kazakhe, en interdisant non seulement les manifestations pacifiques, mais également les partis politiques d’opposition. De nombreux dirigeant·e·s de manifestations pacifiques, défenseur·e·s des droits humains, blogueur·euse·s et autres ont été arrêtés et emprisonnés à l’issue de procès iniques. En 2011, au moins 14 manifestants ont été tués après la violente répression d’une manifestation par la police à Janaozen.

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