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Israël et TPO. La décision de Microsoft de bloquer l’accès d’une unité militaire israélienne à sa technologie de surveillance de masse représente un pas décisif
Réagissant à la décision de Microsoft de restreindre l’accès d’une unité militaire israélienne à sa technologie après qu’une enquête a révélé qu’elle était utilisée pour stocker des données de surveillance de masse sur les Palestinien·ne·s, Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International, a déclaré :
« Amnesty International se félicite de la décision de Microsoft de mettre fin à l’accès de l’unité israélienne 8200 à certains services de stockage Azure Cloud et d’intelligence artificielle ; il est toutefois essentiel que Microsoft examine tous ses contrats, ventes et transferts de matériel de surveillance, d’intelligence artificielle et d’équipements connexes à Israël et veille à ce qu’ils ne soient pas utilisés en lien avec des violations des droits humains commises par Israël contre la population palestinienne.
La décision de Microsoft adresse un signal fort à toutes les entreprises, notamment aux autres géants technologiques, leur indiquant qu’elles doivent elles aussi remettre en question leur participation à l’économie politique mondiale qui soutient le génocide perpétré par Israël contre les Palestinien·ne·s dans la bande de Gaza, l’apartheid contre tous les Palestinien·ne·s dont Israël contrôle les droits et son occupation illégale du territoire palestinien
Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International
« Les entreprises, notamment les autres grands fournisseurs de services cloud, doivent également suspendre toutes les ventes et livraisons à Israël d’armes et d’autres équipements militaires, de sécurité et de surveillance, ou d’autres engins, pièces détachées ou biens et services contribuant ou directement liés aux crimes internationaux commis par Israël contre les Palestinien·ne·s.
« Le vent doit tourner en faveur de la reddition de comptes. Alors qu’Israël poursuit sa campagne sans précédent d’homicides, de destructions, de famine et de déplacements forcés contre les Palestinien·ne·s dans la bande de Gaza, l’impunité dont jouit Israël doit prendre fin. Les États doivent passer de la parole aux actes et respecter leurs obligations juridiques afin de mettre un terme au génocide perpétré par Israël contre les Palestinien·ne·s dans la bande de Gaza. Ils ne peuvent plus prétendre qu’ils ne savaient pas.
« Un nombre croissant d’organisations et d’experts internationaux en matière de droits humains, dont Amnesty International et, tout récemment, la Commission chargée d’enquêter dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, ont conclu qu’Israël se livre à un génocide contre les Palestinien·ne·s à Gaza. En janvier 2024, la Cour internationale de justice avait déjà tiré la sonnette d’alarme quant au risque de génocide contre les Palestinien·ne·s à Gaza et demandé à plusieurs reprises à Israël de mettre fin à ses agissements illégaux. Ces injonctions sont restées lettre morte.
« Il est également impératif que les États exercent des pressions sur Israël pour qu’il se conforme à la résolution de l’Assemblée générale des Nations unies en date du 18 septembre 2024 exigeant qu’Israël mette fin à son occupation illégale du territoire palestinien dans les 12 mois suivant cette date, à la suite de l’avis consultatif rendu en juillet 2024 par la Cour internationale de justice, qui a jugé illégale la présence d’Israël dans le territoire palestinien occupé. L’Assemblée générale des Nations unies a également demandé aux États membres “[d]e ne pas prêter aide ou assistance à des activités d’implantation illégales, notamment de ne fournir à Israël aucune assistance qui serait utilisée spécifiquement pour les colonies de peuplement” dans le territoire palestinien occupé. Ces mots doivent rapidement se traduire par des mesures concrètes. »
Complément d’information
Microsoft a selon certaines informations mis fin à l’utilisation d’une partie de sa technologie de stockage Azure Cloud par l’unité militaire israélienne 8200 dans le cadre de la surveillance de masse des Palestinien·ne·s, à la suite d’une enquête conjointe menée par The Guardian, la publication israélo-palestinienne +972 Magazine et le média en hébreux Local Call. Microsoft a confirmé dans un communiqué qu’il fournissait d’autres produits au ministère israélien de la Défense, notamment à des fins militaires et de sécurité.
L’enquête a révélé que l’unité 8200, l’unité d’élite du renseignement militaire israélien, utilisait Azure Cloud pour faire fonctionner un système de surveillance ciblant la population palestinienne qui collectait, stockait, reproduisait et analysait des millions d’appels téléphoniques de civil·e·s provenant de Gaza et de Cisjordanie.
Le 18 septembre 2025, Amnesty International a publié un rapport appelant les États, des institutions internationales, municipales et d’autres institutions publiques, ainsi que des entreprises et d’autres acteurs privés, à exercer une pression accrue sur Israël afin qu’il respecte ses obligations internationales et mette fin au génocide commis contre les Palestinien·ne·s dans la bande de Gaza, à l’occupation militaire illégale du territoire palestinien occupé et au système d’apartheid mis en place par Israël contre tous les Palestinien·ne·s dont il contrôle les droits. Le rapport cite 15 entreprises qui contribuent aux agissements illégaux d’Israël, selon les conclusions d’Amnesty International.
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