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Guatemala. Six mois d’injustices et de poursuites à l’égard de représentants autochtones de Totonicapán
Face à la détention arbitraire prolongée de Luis Pacheco et Héctor Chaclán, représentants autochtones des 48 cantons de Totonicapán, qui sont privés de liberté depuis six mois, Ana Piquer, directrice pour les Amériques à Amnesty International, a déclaré :
« Luis Pacheco et Héctor Chaclán sont injustement privés de liberté depuis exactement six mois.Six mois durant lesquels le système judiciaire s’est acharné à bafouer leurs droits de manière répétée. Leur détention est arbitraire et ils doivent donc être immédiatement remis en liberté.Nous le répéterons autant de fois que nécessaire : organiser une manifestation pacifique est un droit, pas un crime.L’utilisation abusive d’accusations de terrorisme pour faire taire les voix d’opposition porte atteinte aux droits humains et met en danger l’ensemble de la société guatémaltèque. »
Luis Pacheco et Héctor Chaclán sont injustement privés de liberté depuis exactement six mois.Six mois durant lesquels le système judiciaire s’est acharné à bafouer leurs droits de manière répétée
Ana Piquer, directrice pour les Amériques à Amnesty International
Ces deux hommes ont été arrêtés le 23 avril 2025, puis poursuivis pour terrorisme et entrave à l’action pénale, avant d’être visés par un ordre de détention provisoire prononcé par une juge. Pour Amnesty International, cette procédure pénale est dépourvue de fondement juridique et s’inscrit dans le cadre d’un schéma de persécution pour motifs politiques déjà dénoncé par l’organisation, les Nations unies et la Commission interaméricaine des droits de l’homme.
Les informations recueillies par Amnesty International montrent que les autorités cherchent à sanctionner Luis Pacheco et Hector Chaclán pour avoir participé aux manifestations pacifiques d’octobre 2023 en faveur de l’état de droit, alors qu’ils occupaient les fonctions communautaires de président et de trésorier du Conseil des maires communaux des 48 cantons de Totonicapán du peuple Maya K’iché.
La procédure a été caractérisée par des irrégularités et des retards de la part des autorités, qui ont directement porté atteinte à leur droit à un procès équitable. La procédure judiciaire est paralysée depuis le 25 juin faute de juge. Le pouvoir judiciaire doit encore nommer un juge pour la tenue de l’audience intermédiaire. Le ministère public a par ailleurs gardé cette affaire confidentielle d’une manière contraire aux normes pendant plusieurs mois, ce qui a entravé leur droit à la défense et à être jugés sans retard injustifié.
« Les retards enregistrés dans le procès contre Luis Pacheco et Héctor Chaclán prolongent leur détention arbitraire de manière injustifiée et s’ajoutent à la longue liste des violations de leurs droits humains.Nous demandons que le ministère public et l’appareil judiciaire cessent immédiatement de criminaliser la défense des droits humains », a ajouté Ana Piquer.
Les retards enregistrés dans le procès contre Luis Pacheco et Héctor Chaclán prolongent leur détention arbitraire de manière injustifiée et s’ajoutent à la longue liste des violations de leurs droits humains.Nous demandons que le ministère public et l’appareil judiciaire cessent immédiatement de criminaliser la défense des droits humains
Ana Piquer, directrice pour les Amériques à Amnesty International
Amnesty International réitère que le recours à des lois antiterroristes, dans le but de sanctionner le simple fait d’organiser une réunion pacifique, est contraire au droit international relatif aux droits humains, et exhorte une nouvelle fois les autorités guatémaltèques à garantir le droit de manifester pacifiquement et à mettre fin aux poursuites pénales contre les défenseur·e·s des droits humains.
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