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Gambie. La lutte contre l’impunité pour les crimes du passé doit faire partie des priorités du second mandat du président Adama Barrow

Réagissant à la réélection du président Adama Barrow ce weekend dans le contexte de la première élection organisée dans le pays depuis le départ de Yahya Jammeh, Michèle Eken, chercheuse sur l’Afrique de l’Ouest à Amnesty International, a déclaré :

« Lors de son second mandat, le président Adama Barrow va devoir s’atteler à l’immense tâche que représente la lutte contre les violations des droits humains commises sous le régime de l’ancien président Yahya Jammeh, avec pour commencer des poursuites judiciaires contre les auteurs présumés de ces agissements, qui devront été jugés devant des cours pénales et selon une procédure équitable.

« Le président doit également inclure dans son programme l’abrogation des lois qui restreignent la liberté d’expression et la liberté de réunion et qui peuvent toujours être largement utilisées pour bâillonner les voix dissidentes.

Nous regrettons que le président Barrow n’ait pas signé le manifeste en sept points pour les droits humains d’Amnesty International, contrairement à plusieurs des autres candidats à l’élection présidentielle.

Michèle Eken, chercheuse sur l’Afrique de l’Ouest à Amnesty International

« Outre la protection de la liberté d’expression et de la liberté de réunion et la lutte contre l’impunité, le manifeste insiste également sur la nécessité d’un engagement plus ferme contre les violences sexuelles et liées au genre et contre la discrimination à l’égard des femmes ; de la promotion de l’accès à la nourriture, à l’emploi, à l’éducation, au logement et à la santé ; de l’adoption d’une loi nationale interdisant la torture ; et de la suppression des dispositions prévoyant la peine de mort dans la législation gambienne

« Il n’est pas trop tard : le président a toujours la possibilité de s’engager clairement à s’attaquer à ces problèmes urgents, et nous l’exhortons à le faire. »

Complément d’information

Pendant la campagne électorale, en novembre, une délégation d’Amnesty International a présenté au plus grand nombre possible de partis politiques et de candidats un manifeste en sept points pour les droits humains cosigné par 10 organisations gambiennes de défense des droits humains.

La délégation d’Amnesty International a rencontré huit partis politiques et candidats, et sept d’entre eux ont signé ce manifeste, dont quatre candidats.

Bien qu’elle ait pris contact avec le parti du président Adama Barrow à de multiples reprises par courriel, par texto et par téléphone, la délégation n’a pas obtenu d’entretien. Amnesty International a envoyé le manifeste à ce parti plusieurs semaines avant l’élection, mais elle n’a reçu aucune réponse concernant son éventuelle approbation.

Les membres de la Commission vérité, réconciliation et réparation en Gambie ont soumis le 25 novembre leur rapport final au président Adama Barrow.

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