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Eswatini. Les autorités doivent abandonner les charges fallacieuses retenues contre des parlementaires et les libérer immédiatement et sans condition
Alors que doit avoir lieu le 29 juillet à la Haute Cour de Mbabane une audience concernant la libération sous caution de deux parlementaires, Mduduzi Bacede Mabuza et Mthandeni Dube, qui font l’objet d’accusations fallacieuses au titre de la Loi relative à la répression du terrorisme et de la règlementation relative au Covid-19, Deprose Muchena, directeur pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe à Amnesty International, a déclaré :
« Les accusations dont font l’objet Mduduzi Bacede Mabuza et Mthandeni Dube ont été forgées de toutes pièces et doivent donc être abandonnées. Ils n’ont commis aucun crime et ont été pris pour cible par le gouvernement uniquement en raison de leurs opinions politiques.
« Ces deux parlementaires sont victimes d’une chasse aux sorcières qui vise à réduire au silence toute voix qui demande des réformes politiques et le respect des droits humains dans le contexte des manifestations en faveur de la démocratie qui ont lieu dans le pays.
« Les autorités de l'Eswatini doivent cesser de s’en prendre aux militant·e·s prodémocratie et elles doivent écouter leurs doléances et trouver une solution durable face aux mouvements de protestation qui secouent le pays. Les manifestations en faveur de la démocratie se poursuivent et les autorités doivent faire preuve de retenue. Tous les militant·e·s politiques pacifiques arrêtés dans le contexte des manifestations pour la démocratie doivent être remis en liberté. »
Informations complémentaires
Les deux parlementaires ont été arrêtés dans la soirée du 25 juillet 2021 et placés en détention au commissariat de police de Mbabane à la suite de manifestations « en faveur de la démocratie » persistantes. Les accusations retenues contre eux sont vagues, indiquant qu’ils ont enfreint la « Loi relative à la répression du terrorisme », sans que des charges précises aient été formulées. Les manifestations « en faveur de la démocratie » ont débuté en juin dans le royaume d'Eswatini, après la mort dans des circonstances mystérieuses d'un étudiant en droit de 25 ans, Thabani Nkomonye. Selon certaines informations, il serait mort aux mains de la police.
Depuis le début des manifestations réclamant des réformes politiques, le gouvernement de l’Eswatini exerce une répression sans merci des droits humains. Plusieurs dizaines de personnes ont été tuées et de nombreuses autres personnes ont été torturées, arrêtées ou enlevées.
Des journalistes, des défenseur·e·s des droits humains et des militant·e·s politiques ont été jetés en prison au titre de lois répressives, notamment au titre de la Loi de 1938 relative à la sédition et aux activités subversives et de la Loi de 2008 relative à la répression du terrorisme, uniquement parce qu’ils avaient dénoncé la répression de la dissidence.
Les militant·e·s politiques sont réprimés depuis des années dans le royaume d'Eswatini, et le roi Mswati III, à la tête du pays, est le dernier représentant d’une monarchie absolue en Afrique.
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