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Écrire pour les droits – le pouvoir des mots

Il arrive que l’actualité soit vraiment déprimante. Parfois, le monde semble aller si mal qu’il paraît impossible de l’améliorer. Cependant, la campagne Écrire pour les droits d’Amnesty International montre qu’une « petite » action peut changer beaucoup de choses.

Écrire une lettre, envoyer un tweet, signer une pétition… Vous pensez que vous ne pouvez pas changer le monde avec quelque chose d’aussi simple ? Mais si, vous pouvez !

Depuis les débuts d’Écrire pour les droits en 2001, des millions de gens, comme vous, ont changé la vie de personnes dont les droits humains avaient été bafoués. Les quelques minutes prises pour envoyer un tweet ou écrire une lettre ont vraiment aidé celles et ceux que nous avons soutenus dans le cadre de cette campagne. Au cours de l’année écoulée, plusieurs personnes mises en avant par la campagne Écrire pour les droits ont vu leur situation évoluer positivement.

UN DÉFENSEUR DES DROITS HUMAINS LIBÉRÉ

Bernardo Caal Xol, un enseignant et militant écologiste du Guatemala, a travaillé sans relâche à la défense des populations impactées par des projets hydroélectriques sur la rivière Cahabón, dans le nord du pays. En novembre 2018, il a été condamné à plus de sept ans d’emprisonnement pour des accusations forgées de toutes pièces destinées à empêcher son travail de défense des droits humains. Durant l’édition 2021 d’Écrire pour les droits, plus de 500 000 personnes se sont mobilisées en sa faveur et il a été libéré en mars 2022. Dans un message vidéo adressé aux militant·e·s d’Amnesty International, il a déclaré :

« Moi, Bernardo Caal Xol, membre du peuple maya q’eqchi du Guatemala, je tiens à remercier chacune et chacun d’entre vous. Vous m’avez donné espoir pour la justice, la liberté et l’égalité qui doivent prévaloir pour tous les peuples et toutes les nations. »

Bernardo Caal Xol avec sa famille à sa sortie du centre pénitentiaire de Cobán, au Guatemala, après plus de quatre années d’emprisonnement.

UN PÈRE DE TROIS ENFANTS ET SA FAMILLE DE NOUVEAU RÉUNIS

Le 30 juin 2021, le défenseur burundais des droits humains Germain Rukuki a été remis en liberté après avoir purgé quatre des 32 ans de réclusion auxquels il avait été condamné. Il avait été déclaré coupable de nombreuses charges controuvées liées à son travail en faveur des droits humains. Il a été incarcéré avant d’avoir pu prendre dans ses bras son plus jeune enfant, né quelques semaines seulement après son arrestation en juillet 2017. Sa famille a dû fuir le pays par crainte des représailles. D’abord dans l’incapacité de quitter le Burundi après sa remise en liberté, Germain a finalement retrouvé sa famille en Belgique en février 2022. Des sympathisant·e·s à travers le monde ont mené plus de 436 000 actions pour obtenir sa libération. Il a déclaré à Amnesty International :

« Écrire pour les droits a vraiment un impact positif. Grâce à leur soutien, moi, Germain Rukuki, je suis sorti de prison encore plus déterminé à défendre les droits humains. »

Samedi 5 février 2022, le défenseur burundais des droits humains Germain Rukuki a enfin retrouvé sa famille en Belgique. Après plus de quatre années passées en prison, il a rencontré son plus jeune fils pour la première fois puisqu’il avait été arrêté quand sa femme était enceinte.

LIBÉRÉ DU QUARTIER DES CONDAMNÉS À MORT

Magai Matiop Ngong était un collégien de 15 ans quand il a été condamné à mort pour meurtre le 14 novembre 2017 au Soudan du Sud. Il a eu beau expliquer au juge que la mort de la victime était accidentelle et qu’il était mineur au moment des faits, il a été jugé pour meurtre passible de la peine capitale sans pouvoir consulter un avocat. Plus de 700 000 actions ont été menées en sa faveur lors de l’édition 2019 d’Écrire pour les droits, et en mars 2022, le tribunal de grande instance a estimé qu’étant donné son âge au moment de la déclaration de culpabilité, il devait être libéré. Magai Matiop Ngong est maintenant en sécurité hors du pays et plus déterminé que jamais à aider d’autres personnes comme lui. À l’intention des personnes qui se sont mobilisées pour lui, il a déclaré :

« Ce sont des personnes qui sauvent des vies… C’est grâce à elles que je suis là aujourd’hui… Je suis certain que je ne suis pas le seul à qui elles ont sauvé la vie. Elles ont sauvé la vie de gens dans le monde entier. »

Magai Matiop Ngong célèbre sa libération au bureau régional d’Amnesty au Kenya, le 5 avril 2022. Il a également vu certaines des cartes et des lettres qu’il a reçues dans le cadre de la campagne Écrire pour les droits de 2019.

VOUS AUSSI, VOUS POUVEZ CHANGER LE MONDE, ET VOICI COMMENT

L’édition 2022 d’Écrire pour les droits arrive bientôt ! Cette année, nous faisons cause commune avec la campagne mondiale d’Amnesty Protégeons les manifs. Tout au long de l’histoire, les manifestations ont été un puissant outil de changement. Pourtant, partout dans le monde, des gouvernements répriment les manifestations et restreignent les droits des personnes. L’édition 2022 d’Écrire pour les droits mettra en avant 13 personnes qui ont payé un lourd tribut pour avoir osé défier les puissants.

Si vous doutez que vos mots puissent faire changer les choses, Jani Silva, une militante écologiste vivant en Colombie, peut vous assurer que c’est le cas. Sa courageuse opposition à la pollution environnementale et aux atteintes aux droits humains lui a valu d’être harcelée, intimidée et menacée de mort. Après l’édition 2020 d’Écrire pour les droits, Jani a déclaré :

« Je suis tellement reconnaissante pour les lettres. Du fond du cœur, je peux dire que cette campagne m’a maintenue en vie. C’est ce qui les a empêchés de me tuer, parce qu’ils savent que vous êtes là. »

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