En faisant un don à Amnesty International, vous dénoncez les violations des droits humains et agissez pour protéger celles et ceux qui en sont victimes.
Espace journalistes
Contact presse
Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :
+33 6 76 94 37 05
Pour toute autre demande, contactez le standard au 01 53 38 65 65 ou notre Service Relations Membres et Donateurs par téléphone au 01 53 38 65 80 du lundi au jeudi de 9h30 à 12h30 et de 14h30 à 17h30 et le vendredi de 9h30 à 12h30 et de 14h30 à 17h, ou par email : [email protected].
Espace journalistes
Contact presse
Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :
+33 6 76 94 37 05
Pour toute autre demande, contactez le standard au 01 53 38 65 65 ou notre Service Relations Membres et Donateurs par téléphone au 01 53 38 65 80 du lundi au jeudi de 9h30 à 12h30 et de 14h30 à 17h30 et le vendredi de 9h30 à 12h30 et de 14h30 à 17h, ou par email : [email protected].
Bangladesh. Un rapport étoffé de l’ONU doit faire avancer l’obligation de rendre des comptes et la justice
En réaction au rapport d’établissement des faits de l’ONU publié le 12 février 2025, qui conclut qu’il existe des motifs raisonnables de croire que l’ancien gouvernement et l’appareil sécuritaire du Bangladesh se sont systématiquement livrés à une série de violations graves des droits humains, ce qui soulève des interrogations quant à de possibles crimes contre l’humanité, Smriti Singh, directrice régionale pour l’Asie du Sud à Amnesty International, a déclaré :
« Ce rapport de 105 pages des Nations unies met en évidence l’ampleur et la gravité des violations des droits humains commises par le régime dirigé par l’ex-Première ministre Sheikh Hasina dans le cadre de la répression des manifestations antigouvernementales au Bangladesh. Il reprend et développe les conclusions d’Amnesty International et d’autres organisations de défense des droits datant de l’année dernière. Le rapport répond à une volonté manifeste de remédier aux graves violations perpétrées dans le pays, et les Nations unies ne doivent pas s’arrêter en si bon chemin. Il est essentiel que leurs mécanismes de défense des droits de l’homme poursuivent leurs efforts d’enquête et d’établissement des faits afin de mettre en œuvre l’obligation de rendre des comptes et de garantir que les victimes au Bangladesh puissent obtenir justice.
« Le gouvernement intérimaire doit prendre au sérieux la recommandation de l’ONU d’envisager la saisine de la Cour pénale internationale pour tous les faits survenus entre le 1er juillet et le 15 août au Bangladesh. Il doit aussi mettre en œuvre d’autres recommandations immédiates et à plus long terme du rapport, notamment les garanties d’un procès équitable et d’une procédure régulière dans les enquêtes en cours, la réforme du secteur de la sécurité et de la justice et l’abrogation des lois draconiennes qui restreignent l’espace civique. Toutefois, pour garantir durablement la vérité, la justice, la responsabilisation, les réparations et les garanties de non-répétition, l’engagement auprès des mécanismes et organes des Nations unies doit se poursuivre au-delà. Ne pas le faire reviendrait à tourner le dos aux victimes. »
Pour garantir durablement la vérité, la justice, la responsabilisation, les réparations et les garanties de non-répétition, l’engagement auprès des mécanismes et organes des Nations unies doit se poursuivre au-delà. Ne pas le faire reviendrait à tourner le dos aux victimes
Smriti Singh, directrice régionale pour l’Asie du Sud à Amnesty International
Complément d’information
Le 12 février, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) a publié son rapport basé sur une enquête indépendante d’établissement des faits sur les atteintes et violations des droits humains présumées qui se sont produites lors de manifestations de grande ampleur au Bangladesh entre le 1er juillet et le 15 août 2024.
L’an dernier, Amnesty International a recueilli des informations sur la violence et la répression qui ont secoué le Bangladesh en réponse aux manifestations organisées par les étudiants contre la réforme des quotas dans tout le pays. Amnesty International avait publié une série d’analyses de vidéos présentant des preuves de l’utilisation illégale d’armes meurtrières et à létalité réduite contre des manifestants étudiants.
The post Bangladesh. Un rapport étoffé de l’ONU doit faire avancer l’obligation de rendre des comptes et la justice appeared first on Amnesty International.
Espace journalistes
Contact presse
Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :
+33 6 76 94 37 05
Pour toute autre demande, contactez le standard au 01 53 38 65 65 ou notre Service Relations Membres et Donateurs par téléphone au 01 53 38 65 80 du lundi au jeudi de 9h30 à 12h30 et de 14h30 à 17h30 et le vendredi de 9h30 à 12h30 et de 14h30 à 17h, ou par email : [email protected].
Bangladesh. La condamnation de Sheikh Hasina à la peine de mort ne rendra pas justice aux victimes du massacre de 2024
Répondant à la décision rendue lundi 17 novembre par le Tribunal pour les crimes de droit international du Bangladesh de condamner l’ancienne Première ministre, Sheikh Hasina, et l’ancien ministre de l’Intérieur,...
Bangladesh. La crise climatique amplifie la discrimination à l’égard des agent·e·s « invisibles » du secteur de l’assainissement
Les autorités bangladaises doivent remédier de toute urgence à leur incapacité à défendre les droits des agent·e·s du secteur de l’assainissement, qui sont confrontés à une marginalisation économique et...
Bangladesh. Le rejet de l’action contre Shahidul Alam est une bonne nouvelle, mais des progrès supplémentaires sont nécessaires en matière de liberté d’expression
Réagissant à la décision de la Haute Cour du Bangladesh de rejeter l’action engagée en 2018 au titre de la draconienne Loi sur les technologies de l’information et de la communication (LTIC) contre Shahidul...
Bangladesh. La communauté internationale doit agir afin d’éviter des réductions d’aide dévastatrices pour les réfugié·e·s rohingyas
La communauté internationale doit intervenir d’urgence et apporter le soutien nécessaire afin d’empêcher des conséquences dévastatrices sur la vie des réfugié·e·s rohingyas au Bangladesh, au lendemain...
Bangladesh. Le gouvernement par intérim doit prendre des mesures immédiates pour protéger les hindous et les autres minorités
En réaction aux propos du conseiller en chef Muhammad Yunus, qui s’est adressé mardi 13 août 2024 à la minorité hindoue du Bangladesh et a appelé au respect des droits humains et de la liberté d’expression...
