Aller au contenu
Agir
Faire un don
ou montant libre :
/mois
Grâce à la réduction d'impôts de 66%, votre don ne vous coûtera que : 5,1 €/mois

Espace journalistes

Contact presse

Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :

+33 1 53 38 66 00

+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)

spresse@amnesty.fr

Espace journalistes

Contact presse

Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :

+33 1 53 38 66 00

+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)

spresse@amnesty.fr

Bahreïn. Des élections organisées sur fond de répression politique et de violations des droits humains

Les élections législatives organisées à Bahreïn le 12 novembre se déroulent dans un climat de répression politique après une décennie au cours de laquelle les autorités ont bafoué les droits humains, soumis la société civile à des restrictions, interdit les partis politiques d’opposition et fermé des médias indépendants, a déclaré Amnesty International jeudi 10 novembre.

Depuis 2016, les autorités bahreïnites ont accéléré leur campagne visant à éliminer l’opposition politique, en interdisant des partis qui existaient juridiquement avant le soulèvement de 2011. Le gouvernement a rendu illégaux les principaux partis d’opposition et médias indépendants, et emprisonné des personnalités éminentes de l’opposition. En conséquence, Bahreïn ne compte aujourd’hui aucun dirigeant de l’opposition politique qui ne soit pas emprisonné et aucun média indépendant qui ose critiquer ouvertement le gouvernement.

« Au cours des 11 dernières années, les autorités de Bahreïn ont étouffé toute forme de contestation et réprimé sévèrement les droits aux libertés d’expression, de réunion pacifique et d’association, a déclaré Amna Guellali, directrice régionale adjointe pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord à Amnesty International.

Aujourd’hui à Bahreïn, il n’existe aucune véritable opposition politique ni aucun média indépendant, tandis que les organisations de défense des droits humains ne peuvent pas travailler librement à l’intérieur du pays

Amna Guellali, Amnesty International

« Aujourd’hui à Bahreïn, il n’existe aucune véritable opposition politique ni aucun média indépendant, tandis que les organisations de défense des droits humains ne peuvent pas travailler librement à l’intérieur du pays. L’organisation de ces élections législatives ne résoudra pas le climat de répression et le déni des droits fondamentaux que connaît Bahreïn depuis plusieurs années. »

Au moins 12 prisonniers d’opinion, parmi lesquels plusieurs chefs de file des manifestations de 2011 et Ali Salman, responsable du parti Al Wefaq, qui était l’un des principaux partis d’opposition, languissent actuellement en prison.

Complément d’information

Bahreïn organise des élections législatives et municipales le 12 novembre. C’est la deuxième fois que ces élections ont lieu depuis que les autorités ont interdit les activités des partis politiques d’opposition et empêché les candidatures de leurs membres.

En juillet 2016, le gouvernement a rendu illégal le parti d’opposition Al Wefaq, formation politique chiite ayant remporté le plus grand succès électoral de tous les partis depuis que la Constitution actuelle est en vigueur. Entre 2012 et 2017, les autorités ont également interdit Amal, un autre parti d’opposition qui était en concurrence avec Al Wefaq pour les voix des électeurs chiites, et le parti d’opposition laïc Waad. Les membres de ces partis politiques se sont vu en outre interdire d’occuper des fonctions de direction dans des organisations de la société civile.

Depuis que les autorités ont fermé le quotidien indépendant Al Wasat en juin 2017, toutes les chaînes de télévision, les stations de radio et les organes de presse du pays sont soit progouvernementaux, soit directement contrôlés par l’État.

Pour plus d’informations, veuillez consulter la déclaration publique d’Amnesty International sur les élections.

The post Bahreïn. Des élections organisées sur fond de répression politique et de violations des droits humains appeared first on Amnesty International.

Espace journalistes

Contact presse

Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :

+33 1 53 38 66 00

+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)

spresse@amnesty.fr

Sur le même pays

Bahreïn. Maryam Al Khawaja s’est vu refuser de monter à bord de son avion alors qu’elle se rendait à Bahreïn pour demander la libération de son père

Publié le : 15.09.23

Maryam Al Khawaja s’est vu interdire de monter à bord d’un vol de la British Airways pour Bahreïn où elle devait effectuer une visite annoncée publiquement afin de faire pression sur les autorités bahreïnites...

Bahreïn. Les autorités doivent libérer le défenseur injustement incarcéré qui mène depuis un an une grève de la faim

Publié le : 07.07.22

Réagissant aux informations indiquant que l’universitaire et défenseur des droits humains injustement incarcéré Abduljalil al Singace, qui refuse toute nourriture solide depuis un an, a décidé de se priver...

Bahreïn. La réponse inadaptée de l’administration pénitentiaire face aux cas de tuberculose à la prison de Jaww met la santé des détenus en grave péril

Publié le : 09.06.22

La réponse inadéquate des autorités bahreïnites aux détenus atteints de tuberculose à la prison de Jaww est incompatible avec leurs obligations en matière de droits humains et en particulier de droit à...

Bahreïn. Un défenseur des droits humains privé de soins médicaux risque de devenir aveugle

Publié le : 01.04.22

Réagissant aux informations selon lesquelles Abdulhadi Al Khawaja, un défenseur bahreïnite des droits humains emprisonné à tort depuis 11 ans, est privé de soins médicaux, Lynn Maalouf, directrice régionale...

Bahreïn. Les appareils de trois militant·e·s piratés avec le logiciel espion Pegasus

Publié le : 18.02.22

Une nouvelle enquête révèle que le célèbre logiciel espion Pegasus de l’entreprise NSO Group a été utilisé pour infecter les appareils de trois militant·e·s à Bahreïn, démontrant une nouvelle fois la grave...