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Algérie. Les autorités doivent annuler la peine scandaleuse du syndicaliste Ali Mammeri
En réaction à la condamnation du syndicaliste et défenseur des droits humains Ali Mammeri, président du Syndicat national des fonctionnaires de la culture et de l’art (SNFC), à 15 ans d’emprisonnement par le tribunal de première instance d’Oum El Bouaghi, Nadège Lahmar, chercheuse sur l’Algérie à Amnesty International, a déclaré :
« Le cas d’Ali Mammeri illustre le recours des autorités algériennes à des accusations de terrorisme qui sont infondées et trop générales pour écraser la dissidence pacifique et nuire aux activités des syndicats et d’autres organisations indépendantes. Il a été condamné à 15 ans de prison uniquement pour avoir exercé pacifiquement son droit à la liberté d’association et d’expression dans le cadre de ses activités syndicales, en défendant publiquement les droits humains et lors de communications privées avec des militant·e·s exilés – qui contenaient des informations concernant des mesures de représailles et de restriction contre des syndicats, considérées comme “classées” par les autorités.
« Au lieu d’enquêter sur les allégations indiquant que des policiers auraient frappé à plusieurs reprises Ali Mammeri et l’auraient déshabillé entièrement pour le forcer à reconnaître son implication dans des actions illégales, les autorités judiciaires se sont appuyées sur ces “aveux” forcés pour le condamner.
« Cette parodie de justice et ce mépris de l’état de droit doivent cesser. Nous appelons les autorités algériennes à libérer Ali Mammeri immédiatement et sans condition et à annuler sa condamnation terriblement injuste. Elles doivent en outre mener dans les meilleurs délais une enquête approfondie, indépendante, impartiale, transparente et efficace sur les allégations de torture et d’autres mauvais traitements formulées par Ali Mammeri et traduire en justice toute personne soupçonnée d’être responsable de ces actes. »
Complément d’information
Le 29 octobre, après sept mois de détention provisoire arbitraire, Ali Mammeri a été déclaré coupable de plusieurs chefs d’accusation, notamment d’« apologie du terrorisme » et de « diffusion d’informations classées ». Il a fait appel de ce jugement.
Amnesty International a appris par la Confédération syndicale des forces productives (COSYFOP), à laquelle le SNFC est affilié, que la condamnation d’Ali Mammeri reposait sur ses communications avec des militant·e·s et des syndicalistes pour leur fournir des informations concernant les mesures de représailles et de restriction prises par les autorités contre des syndicats. Ces éléments ont par la suite été utilisés lors d’échanges avec des organes de contrôle de l’Organisation internationale du travail (OIT).
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