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Nonhle Mbuthuma, ciblée par une compagnie minière parce qu'elle milite contre les expulsions forcées

Nonhle Mbuthuma lutte contre un projet d'extraction de titane qu’une société minière australienne, Mineral Resource Commodities (MRC), cherche à imposer dans la Province du Cap-Oriental, en Afrique du Sud. Elle est la cible de la compagnie minière.

22 novembre 2018

En avril 2018, 138 agriculteurs et habitants de Xolobeni, un des cinq villages de la communauté Amadiba, à laquelle appartient Nonhle, déposent une plainte contre le Département des ressources minérales sud-africain. Quelques mois plus tard, VICTOIRE ! La Haute Cour de Pretoria instaure que le gouvernement ne peut plus octroyer le droit à l'exploitation minière sans le consentement de la communauté.

Nonhle Mbuthuma est membre de la communauté Amadiba, une communauté de cinq villages, qui cultive des terres situées dans la région du Pondoland, connue pour sa biodiversité. S’il est autorisé, le projet minier aura pour conséquence l’expulsion forcée d’environ 5 000 personnes, qui perdront ainsi leur foyer, leur moyen de subsistance, leur mode de vie.

« Mon grand-père et les anciens m’ont appris l’importance de la terre. C’est la seule chose que nous partageons avec les générations futures. Une fois perdue, aucune compensation ne peut être ­suffisante. »

Nonhle Mbuthuma.

En 2007, elle a cofondé le Comité de crise Amadiba (ACC) pour mieux combattre le projet de la MRC en mobilisant médias, avocats et ONG. En tant que porte-parole de l'ACC, Nonhle est menacée, harcelée et intimidée par des inconnus mais également par des membres de sa communauté qui sont en faveur du projet minier. 

Nonhle Mbuthuma a survécu à une tentative d’assassinat et doit ainsi se cacher ou faire appel à des gardes du corps. En 2016, l’un de ses collègues, membre de l’ACC, Sikhosiphi Bazooka Rhadebe, a été tué peu après avoir confié être numéro un sur une liste noire, sur laquelle Nonhle figurait en deuxième position.  

Le crime est resté impuni. 

Nonhle Mbuthuma est aujourd'hui menacée uniquement pour avoir lutté en faveur de la préservation des terres où vit sa communauté. Agissez pour demander sa sécurité et la fin des intimidations et agressions à son encontre !

Voici comment agir. 👇 

1. Ecrire aux autorités. 

2. Ecrire un message de soutien. 

3. Agir sur les réseaux sociaux.

1. Ecrire aux autorités. 

Nous vous invitons à écrire, par mail ou par voie postale, au Président Cyril Ramaphosa. Chaque envoi de courrier vous permettra de manifester votre soutien à Nonhle Mbuthuma et surtout de faire pression sur les autorités sud-africaines pour assurer sa sécurité.

2. Ecrire un message de soutien. 

Nonhle Mbuthuma peut recevoir des lettres et des messages de solidarité. Vos mots d’encouragement sont plus que bienvenus. Ils contribueront non seulement à remonter le moral de Nonhle mais aussi à prouver aux autorités sud-africaines que le monde entier se préoccupe de sa situation.

3. Agir sur les réseaux sociaux 

En parler, c’est déjà agir. Choisissez votre réseau social pour communiquer sur la situation. Partagez dès maintenant l’histoire Nonhle Mbuthuma sur Twitter ou Facebook ou Instagram.

Voici un modèle de tweet que nous vous proposons de relayer 👇

Agir

Twitter

Nonhle Mbuthuma lutte contre un projet minier en Afrique du Sud. 

Aujourd’hui, constamment menacée, elle doit se cacher ou faire appel à des gardes du corps. 

Nonhle ne doit plus être harcelée pour son combat ! #NonhleMbuthuma @amnesty

Facebook ou Instagram

Vous pouvez reprendre notre modèle de message ci-dessus pour le relayer en publication Facebook ou post Instagram. Utilisez le #NonhleMbuthuma et #amnesty et relayez cette page pour que d’autres personnes agissent.

Agir

Rejoignez-nous !

Chaque jour, partout en France, des militantes et militants d'Amnesty International France suivent l'évolution de la situation de Nonhle Mbuthuma. Ces groupes font pression sur les autorités concernées en leur écrivant des lettres d’interpellation, sensibilisent différents publics en partageant la situation de Nonhle Mbuthuma autour d’eux, et lui écrivent des messages de solidarité. Le but : soutenir la personne en danger.