Inde
Les droits humains en Inde en 2017
Les minorités religieuses, en particulier les musulmans, étaient de plus en plus diabolisées par les groupes hindous radicaux, les médias progouvernementaux et certains représentants de l’État. Des groupes adivasis (aborigènes) ont, cette année encore, été déplacés par des projets industriels, et les crimes de haine visant les dalits (opprimés) demeuraient monnaie courante. Les autorités ont critiqué ouvertement des personnes et des organisations œuvrant en faveur des droits humains, contribuant ainsi à un climat d’hostilité à leur égard. Les attaques collectives, menées notamment par des brigades de protection des vaches, se sont multipliées. La liberté de la presse et la liberté d’expression dans les universités ont été mises à mal. L’Inde n’a pas tenu les engagements en matière de droits humains qu’elle avait pris devant le Conseil des droits de l’homme des Nations unies. Plusieurs jugements progressistes ont été rendus par la Cour suprême et les hautes cours, mais certaines autres décisions de justice ont porté atteinte aux droits de la personne. L’impunité a persisté pour les atteintes aux droits fondamentaux.
En savoir plus : L'Inde dans le Rapport annuel d' Amnesty International 2017-2018
Peine de mort: non abolitionniste
La peine de mort est inscrite dans la législation du pays ou territoire.