Contexte

Chaque année depuis plus de 20 ans, autour de la Journée internationale des droits de l’homme du 10 décembre, Amnesty International France concentre son action en faveur de 10 personnes ou de groupes de personnes en danger, ou dont les droits ont été bafoués, dans le cadre de l'opération 10 jours pour signer. Leurs droits ont été violés et Amnesty International se mobilise pour dénoncer leur situation et améliorer au plus vite leur condition. Cette année, notre campagne de signatures se déroulera du 30 novembre au 11 décembre 2023. 

Les objectifs  

Une lettre, une signature de pétition, un e-mail peuvent changer les choses. C'est avec cette ferme conviction que chaque année des millions de personnes à travers le monde se battent contre l’injustice. Cette année, Amnesty met l’accent sur la signature de pétition, et chercher à améliorer la vie des personnes défendues en les soutenant grâce à une collecte importante de signatures. En effet, nous visons​ 500 000 signatures pour l’ensemble des cas pendant la période de l'opération. Les pétitions sont une forme d’action historique pour Amnesty, c’est un moyen efficace de mobiliser le grand public, et un levier d’appui au plaidoyer qui a fait ses preuves.​ Au-delà de la signature de pétition, des actions de solidarité, sensibilisation et interpellation pourront être menées tout au long de l'année pour certaines situations. 

 Les 10 personnes ou groupes de personnes que nous soutenons 

Vous trouverez de plus amples détails sur les personnes que nous soutenons ainsi que nos demandes dans le Guide d’action. Vous pouvez télécharger ici les 10 pétitions : 

Thulani Maseko – Eswatini, assassiné pour son engagement en faveur des droits humains  

Wadhuam Pabai Pabai (Uncle Pabai) et Wadhuam Paul Kabai (Uncle Paul) – Australie, ils risquent de tout perdre à cause du dérèglement climatique et de l'inaction de l'État 

Ana Maria Santos Cruz – Brésil, harcelée pour son combat en faveur de son fils assassiné 

Nation autochtone wet’suwet’en – Canada, cette nation est persécutée car elles eux défendent leur territoire   

Rita Karasartova – Kirghizistan, elle risque 15 ans de prison pour avoir manifesté pacifiquement   

Maung Sawyeddollah  - Myanmar , il s’attaque à Facebook pour son rôle dans les atrocités au Myanmar 

Chaima Issa – Tunisie, persécutée pour son engagement politique 

Justyna Wydrzyńska – Pologne, poursuivie pour son combat en faveur du droit à l'avortement  

Thapelo Mohapi et le mouvement Abahlali baseMjondolo - Afrique du Sud, menacé parce qu'il se bat pour les droits fondamentaux de sa communauté  

Ahmed Mansoor- Émirats arabes unis, dix ans de prison pour avoir défendu les droits humains