Ce 31 juillet, les autorités ont fortement réprimé des manifestants pacifiques descendus dans la rue pour demander la publication d’un calendrier électoral et la tenue des élections d’ici la fin de l’année.
Alors que la RDC se trouve dans un processus politique et électoral crucial pour son avenir, des manifestants, dont des membres de la LUCHA, se sont réunis ce 31 juillet à l’appel de plusieurs mouvements et organisations de la société civile du pays pour exiger le respect de l’accord politique signé à la fin de l’année 2016. Selon cet accord, le gouvernement doit publier un calendrier électoral pour permettre la bonne tenue des élections avant le 31 décembre 2017.
Lire aussi : Des élections reportées, l'opposition réprimée
Alors qu’ils manifestaient de manière pacifique, des balles réelles ont été tirées faisant au moins quatre blessés. Une centaine des personnes ont été arrêtées dans onze villes. La police a aussi arrêté, et dans certains cas agressé, des journalistes, confisqué leur matériel, ou exigé à certains d’effacer les images et vidéos des manifestations. La plupart des journalistes ont été relâchés quelques heures plus tard, mais certains n’ont pas reçu leur matériel confisqué.
Signer la pétition :liberté pour la directrice générale d'Amnesty Turquie et des défenseurs des droits humains dans ce pays
Le recours excessif à la force et les arrestations en masse contre des manifestants pacifiques sont inacceptables. Les autorités congolaises doivent de toute urgence prendre des mesures pour arrêter cette répression acharnée contre toute forme de dissidence. Toutes les personnes, y compris les journalistes, arrêtées dans le cadre de ces manifestations pacifiques doivent immédiatement et sans condition être libérées.
