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Dans une ancienne usine qui héberge maintenant plus de 300 réfugiés en Grèce © Amnesty International (Photo: Richard Burton)

Dans une ancienne usine qui héberge maintenant plus de 300 réfugiés en Grèce © Amnesty International (Photo: Richard Burton)

Personnes réfugiées et migrantes

Grèce : quand l’UE ne prend pas sa part de responsabilité

Pour que les renvois de demandeurs d’asile vers la Grèce reprennent, la Commission européenne met la pression sur la Grèce. Une attitude « hypocrite ».

Le 8 décembre, la Commission européenne a annoncé que les États de l'UE pourront reprendre les renvois de demandeurs d'asile vers la Grèce à partir de la mi-mars 2017. Depuis 5 ans, ces renvois, prévus par les règles européennes, étaient suspendus en raison des défaillances de la procédure d’asile en Grèce et des traitements réservés aux demandeurs d’asile. Pourtant, la situation n’a pas vraiment changé aujourd’hui. Elle a même empiré.

Signer la pétition : la France doit faire le choix de l'accueil !

L’accord UE – Turquie en grande partie responsable de la situation en Grèce

La Commission européenne est hypocrite quand elle laisse entendre que les autorités grecques sont les seules à blâmer pour les conditions d’accueil très dures réservées aux demandeurs d’asile. Les personnes qui se trouvent sur les îles grecques sont en effet en butte à la surpopulation, à des températures glaciales, à l'absence d'eau chaude, à la violence et à des attaques motivées par la haine. Mais cette situation est principalement due à l'accord signé entre l'UE et la Turquie au mois de mars 2016. Cet accord a pour conséquence de bloquer les réfugiés et les demandeurs d’asile sur les îles pour qu’ils puissent être plus rapidement renvoyés en Turquie. Une politique inhumaine quand on observe l’impact concret sur la vie des personnes bloquées sur ces îles.

Découvrir : notre campagne I Welcome

Le manque de solidarité avec la Grèce aggrave la situation

En 2015, les Etats de l’UE s’étaient mis d’accord pour prendre en charge certaines personnes qui demandent l’asile en Grèce. Plus de 63 000 personnes devaient bénéficier de cette solidarité des Etats envers la Grèce. Au début du mois de décembre, elles étaient un peu plus de 6 200 à avoir pu bénéficier d’une relocalisation dans un autre Eta membre.

Des solutions à portée de main

Pour assurer les droits des personnes bloquées en Grèce, les solutions sont pourtant à portée de main :

Les personnes qui demandent l’asile doivent de toute urgence être transférées depuis les îles vers la Grèce continentale.

Toute personne qui a de la famille dans un autre Etat européen doit pouvoir quitter la Grèce pour pouvoir régulièrement la rejoindre.

Les Etats de l’UE doivent augmenter leurs efforts pour que la relocalisation s’accélère et permettent à des personnes bloquées en Grèce d’être accueillies au sein d’un autre Etat.