Aller au contenu
Agir
Faire un don
ou montant libre :
/mois
Grâce à la réduction d'impôts de 66%, votre don ne vous coûtera que : 5,1 €/mois
QUAND UN DROIT TOMBE, DES VIES BASCULENT

En faisant un don à Amnesty International, vous dénoncez les violations des droits humains et agissez pour protéger celles et ceux qui en sont victimes.

Défenseurs tunisens

Sherifa Riahi, Yadh Bousselmi, Mohamed Joo et Imen

Sherifa Riahi, Yadh Bousselmi et Mohamed Joo, de Terre d’Asile Tunisie, la branche tunisienne de l’ONG française France Terre d’Asile, ainsi qu’Imen Ouardani, ancienne adjointe au maire de Sousse sont détenus arbitrairement depuis mai 2024. Ce sont des défenseur·es des droits humains. Les autorités ont enquêté sur l’ouverture d’une structure de Terre d’Asile dans un bâtiment municipal. Cette procédure repose sur l’hypothèse d’un prétendu complot, impliquant la société civile et des partenaires étrangers, qui viserait à « installer définitivement » des migrant·es d’Afrique subsaharienne en Tunisie.

Elle viole les droits à la liberté d’association et d’expression, criminalise la coopération entre les autorités locales et les organisations humanitaires, et bafoue les engagements internationaux de la Tunisie en matière de protection des réfugié·es et des migrant·es.

Monsieur le Président,

Je souhaite vous faire part de ma vive inquiétude concernant la détention arbitraire prolongée, depuis mai 2024, des défenseur·es des droits humains Sherifa Riahi, Yadh Bousselmi et Mohamed Joo, de Terre d’Asile Tunisie, la branche tunisienne de l’ONG française France Terre d’Asile, ainsi qu’Imen Ouardani, ancienne adjointe au maire de Sousse. Les autorités ont enquêté sur l’ouverture d’une structure de Terre d’Asile dans un bâtiment municipal. Cette procédure repose sur l’hypothèse d’un prétendu complot, impliquant la société civile et des partenaires étrangers, qui viserait à « installer définitivement » des migrant·es d’Afrique subsaharienne en Tunisie.

Elle viole les droits à la liberté d’association et d’expression, criminalise la coopération entre les autorités locales et les organisations humanitaires, et bafoue les engagements internationaux de la Tunisie en matière de protection des réfugié·es et des migrant·es.

Je vous demande instamment de veiller à ce que les autorités libèrent immédiatement Sherifa Riahi, Yadh Bousselmi, Mohamed Joo et Imen Ouardani, et abandonnent toutes les charges retenues contre eux.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma haute considération.

Adressez vos appels à

Président de la République, Kaïs Saïed

Route de la Goulette,

Site archéologique de Carthage, Tunisie

Courriel : [email protected]

Twitter/X : @TnPresidency

Copie à envoyer à

Ambassade de Tunisie

25, rue Barbet-de-Jouy, 75007 Paris

Courriel : [email protected] ; [email protected]