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Turquie. La déclaration de culpabilité prononcée contre plusieurs avocats et avocates porte un sérieux coup au droit à un procès équitable et au droit à une assistance juridique
Réagissant à la déclaration de culpabilité prononcée contre 18 avocats et avocates accusés d’être « membres ou dirigeants d’une organisation terroriste », Milena Buyum, chargée de campagne sur la Turquie à Amnesty International, qui a assisté à l’audience en tant qu’observatrice, a déclaré :
« Les déclarations de culpabilité prononcées aujourd’hui constituent une parodie de justice et démontrent une fois de plus l’incapacité des tribunaux, paralysés par la pression politique, à assurer un procès équitable.
« Malheureusement, il n’est pas surprenant de voir des avocats qui ont consacré leur vie à défendre les droits des personnes accusées faire à leur tour l’objet de procès iniques.
« Après plus d’un an de détention provisoire pour six des avocats, et trois misérables audiences entachées d’atteintes à l’équité des procès, ces poursuites motivées par des considérations politiques sont arrivées à leur fin grotesque. Ces personnes doivent être libérées immédiatement et sans condition, et leur déclaration de culpabilité doit être annulée. »
Complément d’information
Tous les avocats et avocates poursuivis sont membres soit de l’Association des avocats progressistes soit du Bureau des droits du peuple. Ils sont accusés d’être membres ou dirigeants du groupe armé Parti-Front révolutionnaire de libération du peuple (DHKP-C).
La mise en accusation de ces personnes est fondée sur les déclarations de témoins, certains dont l’identité est connue, d’autres dont l’identité est tenue secrète, et des rapports de police présentant des analyses des données numériques des accusés. Le tribunal n’a cependant pas autorisé les avocats de la défense à contester ces données numériques et la crédibilité des témoins, au motif que cela allongerait les procédures.
Cinq des avocats en détention provisoire ont entamé une grève de la faim le 24 janvier 2019 pour protester contre les atteintes à leur droit à un procès équitable commises pendant les procédures.
Le tribunal a dissocié les procès contre Oya Aslan et Günay Dağ, qui ne se sont pas présentés pour se défendre depuis le début du procès. Barkın Timtik a été condamnée à 18 ans et 9 mois de prison pour avoir « créé et dirigé une organisation terroriste », Özgür Yılmaz et Ebru Timtik à 13 ans et six mois de prison, Behiç Aşçı et Şükriye Erden à 12 ans de prison, Selçuk Kozağaçlı à 11 ans et trois mois de prison, Engin Gökoğlu, Süleyman Gökten et Aytaç Ünsal à 10 ans et six mois de prison, Aycan Çiçek et Naciye Demir à neuf ans de prison, Ezgi Çakır Gökten à huit ans de prison, Ayşegül Çağatay, Didem Baydar Ünsal, Yaprak Türkmen et Yağmur Ereren Evin à trois ans et neuf mois de prison, et Ahmet Mandacı et Zehra Özdemir à trois ans et un mois de prison.
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