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Tchad/RCA: Maxime Jeoffroy Eli Mokom Gawaka doit faire face à la justice à la CPI

En réponse à l’arrestation de Maxime Jeoffroy Eli Mokom Gawaka, un ex-leader d’un groupe armé suspecté d’avoir commis des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité qui a été remis à la Cour pénale internationale (CPI) par les autorités tchadiennes, Alice Banens, conseillère juridique d’Amnesty International, a dit :

« L’arrestation de Maxime Jeoffroy Eli Mokom Gawaka est une étape cruciale dans la lutte contre l’impunité en République centrafricaine (RCA). Il est accusé d’avoir utilisé des enfants soldats et d’avoir commis des meurtres, des actes de torture et d’extermination lorsqu’il était leader des anti-Balaka. Il doit être emmené au procès. »

« Les autorités centrafricaines et la MINUSCA doivent accentuer leurs efforts pour arrêter les autres individus recherchés pour crimes de guerre par la CPI ou la Cour pénale spéciale (CPS), parmi lesquels beaucoup sont restés dans le pays et échappent depuis longtemps aux conséquences judiciaires de leurs actions. »

Complément d’information

Le 14 mars 2022, Maxime Jeoffroy Eli Mokom Gawaka a été remis à la CPI par les autorités tchadiennes et transféré à La Haye. Il est suspecté de porter une responsabilité criminelle pour des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis par les anti-Balaka en RCA en 2013 et 2014, alors qu’il était le coordinateur national des opérations du groupe.

Depuis 2014, la CPI enquête sur les allégations de crimes commis dans le cadre du conflit armé qui sévit en RCA depuis 2012. La CPS, une cour hybride soutenue par les Nations unis qui a commencé ses activités en 2018, est également compétente pour enquêter et poursuivre les crimes relevant du droit international commis en RCA depuis 2003.

Les délais dans la mise en œuvre des mandats d’arrêt, souvent dus aux difficultés pratiques ou à un manque de volonté politique, restent un des plus grands obstacles à la poursuite de la justice pour les crimes de droit international en RCA. Amnesty International a documenté cette question dans son briefing « Un pas en avant, deux pas en arrière »,<https://www.amnesty.org/fr/documents/afr19/5038/2021/fr/> publié en décembre 2021.

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