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Tanzanie. Des représentants politiques de l’opposition arrêtés dans un contexte d’intensification de la répression à l’approche des élections
Réagissant à l’arrestation du dirigeant de l’opposition Zitto Kabwe, à la tête de l'Alliance pour le changement et la transparence (ACT), et de sept autres membres de son parti, Seif Magango, directeur régional adjoint du programme Afrique de l’Est, Corne de l’Afrique et Grands Lacs à Amnesty International, a déclaré :
« L’arrestation de Zitto Kabwe et d’autres membres de son parti s’inscrit dans le cadre d’une intensification de la répression visant les représentants de l’opposition et les personnes qui critiquent le gouvernement. Elle s’inscrit aussi dans la suite logique des manœuvres de harcèlement et d’intimidation exercées constamment contre lui par les autorités ces derniers temps.
« Ces arrestations, opérées à peine trois mois avant les élections, sont un geste calculé destiné à harceler et intimider l’opposition et les voix critiques en amont du scrutin, à restreindre leurs droits fondamentaux et à entraver leur campagne électorale. Les autorités tanzaniennes doivent cesser d’intimider l’opposition et veiller au respect plein et entier des droits humains de toutes les personnes, y compris des dirigeants de l’opposition, avant, pendant et après les élections.
« Il est préoccupant que Zitto Kabwe et les autres membres de son parti aient été transférés dans un lieu reculé situé à 200 kilomètres de l’endroit où ils ont été arrêtés. Les autorités doivent les libérer immédiatement et sans condition, car ils ont été arrêtés alors qu’ils n’ont fait qu’exercer pacifiquement leurs droits fondamentaux. »
Complément d’information
Les autres membres de l’ACT qui ont été arrêtés en même temps que Zitto Kabwe sont Shaweji Mketo, Ishaka Mchinjita, Abubakar Kama, Suleiman Bungala, Swaleh Mketo, Mahadhi Nang’ona et Akida Mawanja. Ils ont été arrêtés le 23 juin à Kilwa, une ville du sud de la Tanzanie, pour « rassemblement illégal ».
Le président John Magufuli a interdit le 24 juin 2016 aux partis politiques d’organiser des activités et rassemblements politiques jusqu’à ce que la Commission électorale nationale annonce l’ouverture de la période de campagne électorale pour les élections de 2020. Au titre de cette interdiction, les responsables de partis politiques ne sont autorisés à mener leurs activités que dans leurs circonscriptions respectives.
L’arrestation de Zitto Kabwe et d’autres membres de son parti intervient quelques semaines seulement après l’agression du dirigeant du parti d’opposition Chadema, Freeman Mbowe, qui a été attaqué par des individus non identifiés.
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