Aller au contenu
Agir
Faire un don
ou montant libre :
/mois
Grâce à la réduction d'impôts de 66%, votre don ne vous coûtera que : 5,1 €/mois
URGENCE GAZA

 Exigez avec nous la justice pour toutes les victimes et la protection sans condition des populations civiles

Espace journalistes

Contact presse

Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :

+33 1 53 38 66 00

+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)

[email protected]

Espace journalistes

Contact presse

Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :

+33 1 53 38 66 00

+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)

[email protected]

Syrie. Les États membres de l’ONU doivent soutenir la création d’une institution dédiée aux personnes disparues depuis le début du conflit

À l’approche d’un vote lors de l’Assemblée générale des Nations unies (AGNU), le 29 juin, sur la création d’une institution internationale indépendante chargée de faire la lumière sur le sort des dizaines de milliers de personnes portées disparues ou soumises à une disparition forcée en Syrie depuis 2011, la secrétaire générale d’Amnesty International, Agnès Callamard, a déclaré :

« Les États membres de l’ONU peuvent fournir un moyen de faire respecter le droit des familles à la vérité en mettant en place une institution centrée sur le point de vue des victimes qui vise à leur apporter des réponses attendues depuis longtemps sur ce qu’il est advenu de leurs proches. Ils doivent écouter les demandes des familles syriennes et des survivant·e·s qui ont été au premier plan des initiatives en vue de créer un tel organe, et voter en faveur de cette résolution.

« Cela fait plus de dix ans que les familles des personnes portées disparues et soumises à des disparitions forcées rencontrent des difficultés immenses pour obtenir des informations quant au sort de leurs proches. Toutes les parties au conflit se sont montrées réticentes à aborder ce sujet, laissant les familles dans un état d’angoisse et d’incertitude permanentes. En créant une institution consacrée à cette question, les Nations unies peuvent les aider à trouver certaines des réponses qu’elles sont en droit d’obtenir.

« Au moins 100 000 personnes auraient été portées disparues ou soumises à une disparition forcée en Syrie depuis 2011, principalement aux mains des forces de sécurité gouvernementales. Le nombre réel de personnes disparues est probablement encore plus grand, car les parties au conflit n’ont jamais révélé le nom des personnes qu’elles détiennent. Cette institution offrirait une voie d’accès unique pour enregistrer les cas, rassembler les informations disponibles et coordonner les mécanismes existants afin de résoudre cette question. »

Complément d’information

Ce vote fait suite à la proposition du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, de créer une institution indépendante dans un rapport qui fera date, publié en août 2022, sur la manière de renforcer les efforts visant à traiter les milliers de cas de personnes détenues et soumises à des disparitions forcées depuis 2011, et d’apporter un soutien à leurs familles.

Le 23 juin, Amnesty International et 101 autres organisations de la société civile ont adressé une lettre aux États membres les appelant à voter en faveur de la création de cette institution.

Dès 2015, Amnesty International avait fait état du recours généralisé et systématique du gouvernement syrien aux disparitions forcées contre la population civile pour étouffer la contestation, constitutif de crimes contre l’humanité dont les responsables doivent être traduits en justice.

Les groupes armés d’opposition ont également enlevé des civil·e·s, dont des défenseur·e·s des droits humains, et la plupart d’entre eux sont toujours portés disparus.

The post Syrie. Les États membres de l’ONU doivent soutenir la création d’une institution dédiée aux personnes disparues depuis le début du conflit appeared first on Amnesty International.

Espace journalistes

Contact presse

Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :

+33 1 53 38 66 00

+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)

[email protected]

Sur le même pays

Syrie. Le président Ahmed al Charaa doit publier l’intégralité de l’enquête sur les homicides de civil·e·s

Publié le : 09.07.25

Avant la présentation au président Ahmed al Charaa des conclusions de la commission d’établissement des faits créée le 9 mars 2025 pour enquêter sur les homicides de civil·e·s commis sur la côte nord-ouest...

Syrie. Les personnes victimes de torture à la prison de Saidnaya et dans d’autres centres de détention en subissent les conséquences dévastatrices sans bénéficier du soutien le plus élémentaire

Publié le : 26.06.25

Six mois après la chute du régime de Bachar el Assad en Syrie, les personnes victimes de son système carcéral violent, dont fait partie la prison militaire tristement célèbre de Saidnaya, sont encore aux...

Syrie. Après la défaite de l’État islamique, il est urgent de mettre fin au système privant illégalement de liberté des dizaines de milliers de personnes

Publié le : 20.05.25

Le chaos engendré par de récentes suppressions incohérentes des financements américains doit mener à une réduction rapide du nombre de personnes détenues arbitrairement et pour des durées indéterminées...

Syrie. Le nouveau gouvernement doit donner la priorité aux mesures en faveur de la justice et de la vérité afin d’éviter de nouvelles exactions

Publié le : 16.05.25

Le nouveau gouvernement syrien doit prendre immédiatement des mesures concrètes en faveur de la justice, de la vérité et de réparations, afin de s’attaquer à l’héritage dévastateur des atteintes aux droits...

Syrie. Les massacres de civil·e·s alaouites dans la région côtière doivent faire l’objet d’enquêtes en tant que crimes de guerre

Publié le : 03.04.25

Le gouvernement syrien doit veiller à ce que les responsables d’une vague de massacres visant des civil·e·s alaouites dans des zones côtières soient amenés à rendre des comptes, et doit prendre des mesures...