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Sortie du documentaire « Présumé coupable », quand manifester pacifiquement conduit devant la justice

DOCUMENTAIRE EN LIGNE : https://www.youtube.com/watch?v=CfhNUGmUlOs

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Jeudi, 23 septembre 2021

Sortie du documentaire « Présumé coupable »

Quand manifester pacifiquement conduit devant la justice

Le premier documentaire d’Amnesty International France, « Présumé coupable », qui est disponible en ligne, donne la parole aux personnes qui se sont retrouvées devant la justice, parfois plusieurs fois, pour avoir simplement manifesté pacifiquement. L’analyse d’experts et d’avocats ponctue ces témoignages. Leur constat est sans appel : ces dernières années, en France, le droit de manifester d’un grand nombre de personnes a été entravé.

On ne voit pas ce qui se passe derrière les portes closes du commissariat.

Anne-Sophie Simpere, chargée de plaidoyer Libertés à Amnesty International France (AIF)

En septembre 2020, Amnesty International alertait sur la stratégie dite de « judiciarisation du maintien de l’ordre » en publiant le rapport Arrêtés pour avoir manifesté. La loi comme arme de répression des manifestants pacifiques en France. Un an après, « Présumé coupable » jette un nouveau coup de projecteur sur une réalité certes moins visible que celles des violences policières lors des manifestations, mais aux effets tout aussi délétères que sont les arrestations arbitraires, les gardes à vue et les poursuites judiciaires.

Le documentaire de 52 minutes est disponible depuis le 29 septembre 2021 sur les réseaux sociaux d’Amnesty International France, dont sa chaîne Youtube, d’où il peut être librement « embedded » par les sites d'information. Des projections sont prévues en région. Pour toute demande d’interview, d’information ou de matériel, merci de contacter au service presse Véronique Tardivel / vtardivel@amnesty.fr / 01 53 38 65 41 / 06 76 94 37 05

Mêlant interviews et images d'archives, “Présumé coupable” met en images la détérioration continue du droit de manifester pacifiquement en France. Les portraits de manifestants (Odile Maurin, Frédéric Vuillaume...) et d’un journaliste (Brice Ivanovic) arbitrairement arrêtés et poursuivis, étant croisés avec les regards et analyses d'avocats (Raphaël Kempf, Alice Becker) et experts (Anne-Sophie Simpere).

En cinq ans, j’ai pu voir comment la police et le parquet se sont radicalisés dans la manière dont ils ont utilisé des dispositifs légaux et procéduraux pour limiter le droit de manifester d’un grand nombre de personnes. 

Alice Becker, avocate au barreau de Paris

Ce film s’inscrit dans le travail plus large sur la « restriction des espaces de la société civile en France » mené par Amnesty International. L’ONG a en effet démontré dans ses enquêtes que des dispositions du droit français trop vagues ou contraires au droit international ont permis ces dernières années l’arrestation, la détention et parfois la condamnation de milliers de manifestants n’ayant commis aucune violence.

Certains d’entre eux ont pu être arrêtés pour « outrage » pour de simples banderoles ou slogans, pour des publications sur des réseaux sociaux ou encore pour avoir voulu protéger et de fait « dissimuler » leur visage contre les gaz lacrymogènes. Des observateurs, des journalistes et des secouristes ont également été victimes d’interpellations et empêchés de travailler librement. 

Quelques mois après le rapport de septembre 2020, Amnesty International publiait une recherche intitulée « Climat d’insécurité totale : arrestations arbitraires de manifestants pacifiques le 12 décembre 2020 à Paris », confirmant que les pratiques sur lesquelles elle alerte les autorités depuis plusieurs années se poursuivent.

Aujourd’hui, beaucoup de gens intègrent qu’on peut partir en garde à vue simplement pour s’être rendu à une manifestation. Du côté des institutions judiciaires, il y a une forme de banalisation de la garde à vue. Alors que rappelons-le, la garde à vue c’est une privation de liberté, donc extrêmement grave, dans des locaux de police souvent attentatoire à la liberté. 

Raphaël Kempf, avocat au barreau de Paris.

Cette année, de nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer des projets de loi attentatoires à la liberté d’informer et au droit de manifester. Amnesty International a recueilli près de 100 000 signatures en soutien aux demandes qu’elle porte à l’attention des autorités pour que cesse la criminalisation des manifestants pacifiques. NOTES AUX RÉDACTEURS 

Les réalisateurs

Arnaud Constant et Nicolas Thomas sont chargés de l’ensemble de la réalisation et de la production vidéo au pôle communication d’AIF. Ils ont récemment réalisé :

Immersion dans les pires prisons de Madagascar

A Briançon. en pleine montagne avec les personnes qui aident les réfugiés

Les autorités s’acharnent sur lui depuis 12 ans. Portrait du plus ancien assigné à résidence de France.

A Calais. Ce que le gouvernement ne montre pas.

AMNESTY INTERNATIONAL FRANCE – Service Presse – 01 53 38 66 00 / 06 76 94 37 05 – spresse@amnesty.fr

Créée en 1961, Amnesty International est un mouvement mondial et indépendant de plus de 10 millions de membres et sympathisants qui œuvrent pour le respect, la défense et la promotion de tous les droits inscrits dans la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948. Amnesty International a reçu le prix Nobel de la paix en 1977. La section française (AIF) a été créée en 1971. Son financement repose sur la générosité du public (200 000 donateurs), sur les ventes de produits de soutien et les cotisations de près de 120 000 membres. AIF est agréée par le Comité de la charte du don en confiance. www.amnesty.fr - @amnestypresse - Agir - Faire un don

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