Exigez avec nous la justice pour toutes les victimes et la protection sans condition des populations civiles
Espace journalistes
Contact presse
Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :
+33 1 53 38 66 00
+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)
Espace journalistes
Contact presse
Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :
+33 1 53 38 66 00
+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)
Mozambique. Violations du droit à la liberté de réunion : arrestations arbitraires, gaz lacrymogènes et répression des manifestations pacifiques
En réaction à la violente répression policière des manifestations pacifiques d’ampleur nationale en hommage au musicien décédé Azagaia, qui s’est caractérisée par des coups assénés aux manifestant·e·s, des tirs de gaz lacrymogènes et le ciblage des organisateurs en raison de leur rôle dans ces rassemblements, Emerlynn Gill, directrice adjointe pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe à Amnesty International, a déclaré :
« La réaction brutale de la police du Mozambique face à ces rassemblements pacifiques, notamment les passages à tabac de manifestant·e·s blessés à coups de matraques, dénote un maintien de l’ordre regrettable à l’encontre de ces personnes sans défense.
« Il ne fait aucun doute que la police cherchait à étouffer ces manifestations, dans l’intention de dénigrer l’héritage d’Azagaia au Mozambique. Les actions de policiers, que l’on voit frapper des manifestant·e·s dans des vidéos transmises à Amnesty International et relayées sur les réseaux sociaux, s’inscrivent dans le cadre de méthodes dangereuses et illégales employées à l’encontre de la population lors des manifestations.
« La police ne doit plus s’en prendre ainsi aux manifestant·e·s, et doit notamment mettre un terme aux arrestations arbitraires et aux violences commises à titre de représailles contre des personnes pacifiques.
« Les policiers qui ont procédé à des arrestations à Maputo et ont frappé des manifestant·e·s doivent rapidement faire l’objet d’enquêtes et être amenés à rendre des comptes pour avoir bafoué leurs droits fondamentaux, y compris en vertu du droit international. »
Complément d’information
La jeunesse du Mozambique a participé à des manifestations pacifiques autorisées dans cinq provinces du pays, dont celle de Maputo, afin de rendre hommage à l’artiste décédé Azagaia. Grande source d’inspiration, le musicien Azagaia dénonçait l’injustice, notamment les mauvais traitements infligés à la population, la pauvreté et l’injustice sociale, et encourageait les citoyennes et citoyens à demander des comptes à leurs autorités. Il est mort subitement le 9 mars 2023.
La police, comme on peut le voir sur des vidéos qu’a pu consulter Amnesty International, a agi avec brutalité et de manière illégale envers les manifestant·e·s dans des lieux tels que Maputo, dans la matinée du 18 mars. Sept manifestant·e·s et organisateurs ont jusqu’à présent été arrêtés et détenus à Maputo, Gaza, Inhambane, Sofala et Nampula, et il semble que la police en appelle d’autres et les menace en raison de leur participation aux manifestations.
Les gouvernements de par le monde répriment les manifestations et il importe de protéger le droit de manifester.
The post <strong>Mozambique. Violations du droit à la liberté de réunion : arrestations arbitraires, gaz lacrymogènes et répression des manifestations pacifiques</strong> appeared first on Amnesty International.
Espace journalistes
Contact presse
Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :
+33 1 53 38 66 00
+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)
Mozambique. Les autorités doivent traduire en justice les responsables de la répression meurtrière lors des manifestations
Les forces de sécurité mozambicaines ont fait un usage inconsidéré et injustifié de la force dans le cadre de la répression généralisée des manifestations qui ont suivi les élections d’octobre 2024, causant...
Mozambique. Pas de justice depuis deux ans pour un manifestant blessé à l’œil par une balle en caoutchouc
Cela faisant bientôt deux ans qu’Inocêncio Manhique a perdu un oeil à cause du recours illégal à la force par les forces de sécurité, Khanyo Farise, directeur régional adjoint pour l’Afrique de l’Est et...
Mozambique. Il faut enquêter sur les informations faisant état de plus de 300 homicides illégaux commis dans le cadre de la répression de manifestations post-électorales
Le gouvernement mozambicain, dirigé par le parti du Front de libération du Mozambique (FRELIMO), doit diligenter de toute urgence des enquêtes sur les informations selon lesquelles des violations massives...
Mozambique. Plus de 30 personnes tuées en une semaine, portant à 110 le nombre de manifestant·e·s tués
En réaction aux informations fournies par des groupes de la société civile du Mozambique, selon lesquelles le nombre total de victimes s’élève à 110 depuis le début des manifestations, avec 34 personnes...
Mozambique. La SADC doit adopter une position ferme face à l’escalade des homicides commis par la police et aux atteintes à la liberté de réunion pacifique
En réaction à l’homicide de sept personnes semble-t-il imputable à la police lors des manifestations post-électorales à Nampula le 13 novembre 2024, Khanyo Farisè, directrice adjointe pour l’Afrique de...