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Mexique. Un an après l’homicide de Julián Carrillo, Amnesty International demande justice et protection pour les défenseur·e·s de l’environnement
Un an après l’homicide du dirigeant de la communauté indigène rarámuri Julián Carrillo, les autorités mexicaines doivent mener une enquête approfondie en vue d’identifier les responsables de sa mort et de toutes les attaques contre les défenseur·e·s des terres, des territoires et de l’environnement au Mexique, a déclaré Amnesty International le 24 octobre 2019.
« Les personnes qui défendent courageusement les terres, les territoires et l’environnement font face à des risques constants au Mexique. Le président Andrés Manuel López Obrador doit reconnaître publiquement leur contribution inestimable à la protection des ressources naturelles et son gouvernement doit prendre des mesures fermes pour veiller à ce que ces personnes puissent travailler en toute sécurité », a déclaré Erika Guevara-Rosas, directrice du programme Amériques d’Amnesty International.
Le nombre de personnes tuées en raison de leurs activités militantes en faveur de l’environnement a augmenté ces dernières années au Mexique. Global Witness a recensé 15 homicides de défenseur·e·s des terres, des territoires et de l’environnement dans le pays en 2017, contre trois l’année précédente. D’après cette même organisation, 14 défenseur·e·s de l’environnement ont été tués en 2018. Au cours des neuf premiers mois de l’année 2019, Amnesty International a recensé au moins 12 homicides de défenseur·e·s des terres, des territoires et de l’environnement au Mexique.
L’homicide de Julián Carrillo, tué le 24 octobre 2018 par des hommes armés dans son village de Coloradas de la Virgen, dans l’État de Chihuahua, dans le nord du pays, est un exemple emblématique. Julián Carrillo avait déjà été menacé et harcelé par le passé pour avoir défendu ses terres ancestrales dans la Sierra Tarahumara, et au moins cinq membres de sa famille ont été tués ces dernières années.
Un an après son homicide, les autorités mexicaines n’ont toujours pas traduit en justice les personnes responsables. À ce jour, deux personnes ont été arrêtées et font l’objet d’une enquête, mais personne n’a été inculpé.
Les autorités doivent mener une enquête approfondie, indépendante et impartiale sur les homicides de Julián Carrillo, des membres de sa famille et de toutes les personnes défendant les droits liés à la terre, aux territoires et à l’environnement au Mexique. Le gouvernement d’Andrés Manuel López Obrador doit, sans délai, élaborer une politique de prévention et de protection destinée à traiter les causes structurelles des violences. L’analyse des risques et les mesures qui seront mises en œuvre devront être centrées sur les groupes et non pas seulement sur des personnes en particulier.
« Julián Carrillo a été tué alors qu’il bénéficiait de mesures prévues par le mécanisme de protection des défenseurs des droits humains et des journalistes, mis en place par le gouvernement mexicain. La situation est extrêmement grave et rend nécessaire un examen urgent et complet du mécanisme, en vue de veiller à ce qu’il protège réellement les défenseur·e·s de la terre, des territoires et de l’environnement au Mexique », a déclaré Tania Reneaum Panszi, directrice d’Amnesty International Mexique.
« La lutte que mènent les défenseur·e·s des terres, des territoires et de l’environnement pour la protection des droits fonciers et contre l’exploitation aveugle des ressources naturelles mérite notre solidarité et notre soutien, compte tenu de notre obligation fondamentale de laisser aux générations futures un environnement sain. »
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