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Israël/TPO. Les civil·e·s des deux parties au conflit paient le prix de l’intensification sans précédent des hostilités entre Israël et Gaza, avec un bilan qui s’alourdit

Les forces de sécurité israéliennes et les groupes armés palestiniens doivent tout faire pour protéger la vie des civil·e·s dans le cadre des affrontements qui ont commencé le 7 octobre en Israël et dans les territoires palestiniens occupés, a déclaré Amnesty International, alors que le bilan humain ne cesse de s’alourdir.

L’intensification des violences depuis le 7 octobre a commencé lorsque le Hamas (Mouvement de la résistance islamique) a procédé à des tirs de roquettes sur Israël et a lancé une opération sans précédent de ses combattants dans le sud d’Israël.

« Nous sommes très vivement préoccupés par le nombre de morts parmi les civil·e·s qui ne cesse d’augmenter à Gaza, en Israël et en Cisjordanie occupée et nous appelons toutes les parties au conflit à respecter le droit international et à prendre toutes les mesures en vue d’éviter les morts parmi les civil·e·s. Aux termes du droit international humanitaire, toutes les parties au conflit sont clairement tenues de protéger la vie des civil·e·s pris au piège des hostilités », a déclaré la secrétaire générale d’Amnesty International, Agnès Callamard.

« Les attaques visant délibérément des civil·e·s, les attaques disproportionnées et les attaques menées sans discrimination qui blessent ou tuent des civil·e·s constituent des crimes de guerre. Israël a commis de graves crimes de guerre en toute impunité lors de précédentes guerres contre Gaza. Les groupes armés palestiniens de Gaza ne doivent pas prendre pour cible des civil·e·s et utiliser des armes non discriminantes, comme ils l’ont fait par le passé et avec encore plus d’intensité cette fois, ces actes constituant des crimes de guerre. »

L’attaque de représailles d’Israël contre Gaza a fait au moins 232 mort·e·s et 1 700 blessé·e·s, d’après le ministère de la Santé palestinien.

Les médias israéliens ont fait état d’au moins 250 mort·e·s et le ministère de la Santé israélien a fait état de plus de 1 500 blessé·e·s dans le cadre des attaques menées par les groupes armés palestiniens.

L’armée israélienne a confirmé aux médias que des civil·e·s israéliens (y compris des enfants, d’après ces informations), ainsi que des militaires avaient été enlevés par des groupes armés palestiniens et étaient retenus en otage. L’enlèvement de civil·e·s et la prise d’otages sont interdits par le droit international et peuvent constituer des crimes de guerre. Tous les civil·e·s retenus en otage doivent être libérés immédiatement, sans condition et sains et saufs. Toutes les personnes retenues prisonnières doivent être traitées avec humanité, conformément au droit international, et bénéficier de soins médicaux.

Les causes profondes de ces cycles de violence répétés doivent être traitées de toute urgence. Cela implique de respecter le droit international et de mettre fin au blocus illégal de Gaza imposé par Israël depuis 16 ans, ainsi qu’à d’autres éléments du régime d’apartheid imposé à tous les Palestiniens et Palestiniennes par Israël. Le gouvernement israélien doit s’abstenir d’inciter à la violence et d’alimenter les tensions en Cisjordanie occupée, y compris à Jérusalem-Est, et particulièrement aux abords des sites religieux. Amnesty International appelle la communauté internationale à intervenir de toute urgence pour protéger les civil·e·s et empêcher de nouvelles souffrances.

En 2021, la cour pénale internationale a ouvert une enquête sur la situation dans l’État de Palestine. Son mandat couvre des crimes de droit international commis par toutes les parties au conflit, ainsi que le crime contre l’humanité d’apartheid dont sont victimes les Palestiniens et Palestiniennes.

Complément d’information

Israël impose depuis 2007 un blocus terrestre, maritime et aérien sur la bande de Gaza, sanctionnant ainsi l’ensemble de la population.

En juin, Amnesty International a publié son enquête sur l’offensive de mai 2023 contre la bande de Gaza, concluant qu’Israël avait illégalement détruit, souvent sans aucune nécessité militaire, des habitations palestiniennes, ces destructions constituant manifestement une forme de sanction collective infligée à la population civile.

Dans son rapport de février 2022, Amnesty International démontrait que les forces israéliennes avaient commis des actes interdits par le Statut de Rome de la Cour pénale internationale et la Convention contre l’apartheid à Gaza (ainsi qu’en Cisjordanie et en Israël), dans le cadre d’une attaque généralisée et systématique contre la population civile, dans le but d’imposer un système d’oppression et de domination des Palestiniens et Palestiniennes, ce qui constitue le crime contre l’humanité d’apartheid.

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