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Iran. Exécution arbitraire d’un manifestant du mouvement « Femme, Vie, Liberté » à l’issue d’un simulacre de procès entaché de torture

En réaction à l’annonce par les autorités judiciaires iraniennes de l’exécution dans la matinée du 11 juin 2025 de Mojahed (Abbas) Kourkouri en lien avec les manifestations en 2022 du mouvement « Femme, Vie, Liberté » en Iran, Hussein Baoumi, directeur régional adjoint d’Amnesty International pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, a déclaré :

« L’exécution arbitraire de Mojahed Kourkouri est effroyable. Elle révèle une fois de plus le mépris des autorités iraniennes pour le droit à la vie et leur détermination à se servir de la peine de mort pour écraser la dissidence et instiller la peur au sein de la population iranienne.

« Mojahed Kourkouri a été condamné à mort par un tribunal révolutionnaire à l’issue d’un simulacre de procès des plus iniques. Il a été soumis à une disparition forcée pendant des mois et torturé pour obtenir des  » aveux  » qui ont ensuite été diffusés dans des vidéos de propagande sur les médias d’État iraniens. Dans l’une de ces vidéos, on le voit dans un lit d’hôpital, le bras visiblement bandé.

L’exécution arbitraire de Mojahed Kourkouri est effroyable. Elle révèle une fois de plus le mépris des autorités iraniennes pour le droit à la vie et leur détermination à se servir de la peine de mort pour écraser la dissidence et instiller la peur au sein de la population iranienne

Hussein Baoumi, directeur régional adjoint d’Amnesty International pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord

« L’exécution arbitraire de manifestant·e·s, qui s’inscrit dans le cadre d’une frénésie de mises à mort en Iran, démontre une fois de plus que les autorités iraniennes continueront de commettre des crimes de droit international et de graves violations des droits humains si la communauté internationale ne prend pas des mesures concrètes et énergiques pour faire respecter l’obligation de rendre des comptes.

« Elle met également en évidence la nécessité pour les États d’ouvrir des enquêtes pénales en vertu du principe de compétence universelle contre toutes les personnes soupçonnées d’être responsables de crimes de droit international commis pendant les manifestations, y compris les hauts responsables iraniens. »

Complément d’information

Les autorités iraniennes avaient accusé Mojahed Kourkouri d’être impliqué dans l’assassinat de Kian Pirfalak, neuf ans, lors des manifestations Femme, Vie, Liberté qui ont eu lieu en Iran entre septembre et décembre 2022. Cependant, la famille de Kian Pirfalak a réfuté publiquement et à plusieurs reprises cette accusation et en a attribué la responsabilité aux forces de sécurité iraniennes.

Mojahed Kourkouri n’a pas été autorisé à consulter un avocat lors de la phase d’instruction de son dossier et aucune enquête n’a été diligentée sur ses allégations de torture.

Amnesty International a dénoncé la pratique des autorités iraniennes consistant à couvrir et dissimuler systématiquement leurs crimes et à nier leur responsabilité dans les homicides illégaux d’enfants perpétrés par les forces de sécurité lors des manifestations organisées à travers le pays.

Les autorités iraniennes ont jusqu’à présent exécuté 11 personnes en lien avec les manifestations Femme. Vie. Liberté, toutes à l’issue de simulacres de procès manifestement iniques. De nombreuses personnes risquent encore d’être exécutées en marge de ce mouvement. Voir ici pour en savoir plus.

Amnesty International s’oppose à la peine de mort en toutes circonstances, sans exception – indépendamment des questions relatives à la culpabilité ou à l’innocence et quels que soient l’accusé, le crime commis et la méthode d’exécution. L’organisation demande de longue date à l’Iran d’instaurer immédiatement un moratoire sur les exécutions, en vue d’abolir totalement la peine capitale.

Pour en savoir plus sur l’affaire Mojahed Kourkouri, veuillez cliquer ici.

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